Haruna.


CI :  abdou Diouf évoque une possible “opération militaire” contre Gbagbo                       				        
                                                    
                          
Dans une émission radiophonique, le secrétaire général de l’OIF, Abdou Diouf, a appelé le président ivoirien Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir. Il demande également au Conseil de sécurité de l’ONU de prendre ses responsabilités, se disant favorable à une éventuelle intervention militaire pour éviter la guerre civile.

Après des mois de silence sur la crise postélectorale ivoirienne, le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a finalement lancé un appel au Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’il chasse Laurent Gbagbo du pouvoir en Côte d’Ivoire et y installe le président élu Alassane Ouattara.
« Je demande que le Conseil de sécurité prennent ses responsabilités pour que force reste à la légalité internationale et à la loi nationale qui a élu Alassane Ouattara », a lancé dimanche M. Diouf dans une émission de Radio France Internationale (RFI), TV5Monde et le quotidien Le Monde. « Nous sommes dans une impasse politique parce que du point de vue juridique et légal, les choses sont claires : M. Ouattara a gagné les élections et l’Union africaine vient encore de le dire », a-t-il précisé.
 "Fuite en avant" 
« Il ne faut pas qu’on laisse s’installer cette guerre civile. Elle commence. Il faut qu’on l’arrête », a ajouté Abdou Diouf, qui a dit fonder « beaucoup d’espoirs » dans les sanctions déjà prises par la communauté internationale contre le camp Gbagbo. Mais il s’est également prononcé pour une « solution plus radicale et plus rapide », et a évoqué la possibilité d’une « opération militaire » - à l’instar du projet que les pays de la Communauté de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avaient formulé.
Pour Diouf, Gbagbo « est actuellement dans une fuite en avant » et « finira devant la Cour pénale internationale ».« Le temps ne joue pas pour lui car il est en train de gouverner un pays exsangue (...) Je ne vois pas où est la victoire dans cette situation », a-t-il encore ajouté, avant de s’adresser solennellement au président ivoirien sortant. « Il faut que tu acceptes de quitter le pouvoir dans l’honneur et la dignité », lui a -t-il dit, avant de lui demander « d’avoir pitié de (son) peuple qui est en train de souffrir ». L’Union africaine (UA), qui a reconnu une nouvelle fois jeudi la victoire d’Alassane Ouattara n’a pas encore dit quelles mesures elle comptait prendre.
Le secrétaire général de l’OIF a par ailleurs rejeté l’idée d’une « solution à la kényane ou à la zimbabwéenne » comme solution à la crise ivoirienne, mais a souhaité - comme le panel de l’UA – que Ouattara forme un « gouvernement d’union nationale ». Il s’est enfin dit « déçu » par les forces armées ivoiriennes, toujours sous le contrôle de Laurent Gbagbo, expliquant avoir « fortement espéré que l’armée se rangerait du côté de la légitimité ».
Jeune Afrique avec AFP
14/03/2011 à 08h:02


 




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