It appears he hasn't surrendered yet. But it is imminent. He seems to be negotiating some terms of his eventual surrender. If I were t people of Ivory Coast, PM Guillaume Soro and President Ouattara, the UN, and France, (those he has committed crimes against), I would seek to arrest him and not enable him to surrender. No matter how long it takes. These idiots wanna fuck with us.
Haruna.
Gbagbo rejette la demande de Paris de reconnaître la victoire de Ouattara
Résumé : Vincent
Hervouët a pu parler à Laurent Gbagbo mardi soir vers 19h30. Retranché
dans le bunker de sa résidence à Abidjan, il affirme que "la Côte
d’Ivoire vit un coup d’Etat". "La France est entrée directement en
guerre contre nous", affirme-t-il avant de conclure qu’il n’est pas un
"kamikaze" et ne "recherche pas la mort".
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Gbagbo rejette la demande de Paris de reconnaître la victoire de Ouattara
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Le sort de M. Gbagbo est plus que jamais confus
Le président sortant, actuellement
retranché dans un bunker de sa résidence personnelle, mène des
tractations avec le camp Ouattara et les responsables de l’ONU. Citant
un document interne à l’ONU, l’agence Reuters annonçait le départ de
M. Gbagbo, avant que l’Elysée et un porte-parole des Nations unies ne
démentent ce départ. Alain Juppé a assuré que des "tractations"
continuaient mais qu’il n’y avait pas de "reddition". Les Nations unies
ajoutent que Laurent Gbagbo a exprimé "le désir" de se rendre.
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Côte d’Ivoire : le régime Gbagbo vit ses dernières heures
Le régime de Laurent Gbagbo,
président ivoirien sortant, vivait ses dernières heures mardi : sa
résidence d’Abidjan était attaquée par les combattants de son rival
Alassane Ouattara et le chef de son armée a affirmé avoir "arrêté les
combats" et demandé un cessez-le-feu.
L’imminence d’une reddition de M. Gbagbo, qui selon
l’ONU se trouve actuellement "retranché" dans un bunker de sa résidence à
Abidjan, a été confirmée à Paris par le chef de la diplomatie française
Alain Juppé, qui a déclaré mardi être "au courant" de négociations en
vue du départ d’un homme qui se sera accroché jusqu’au bout au pouvoir.
Le Premier ministre français François Fillon a déclaré
que "deux généraux proches de l’ancien président" ivoirien Laurent
Gbagbo étaient actuellement "en train de négocier les conditions d’une
reddition".
La France est à "deux doigts" de convaincre Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir en Côte d’Ivoire, selon M. Juppé.
"Nous sommes aujourd’hui je l’espère à deux doigts de
convaincre M. Gbagbo de quitter le pouvoir et de laisser Alassane
Ouattara l’exercer", a déclaré le ministre à l’Assemblée nationale.
De son côté, le ministre français de la Défense, Gérard
Longuet, a estimé que tout peut se dénouer désormais "dans les quelques
heures qui viennent".
"L’usage de la force n’est pas raisonnable. C’est
l’illustration qui a été faite par l’Onuci (la mission de l’ONU en Côte
d’Ivoire) et qui doit convaincre Laurent Gbagbo et surtout ses amis
qu’il faut accepter une décision qui est celle du suffrage universel
reconnu par le système international", a-t-il ajouté.
M. Longuet a par ailleurs souligné que "la France a joué
un rôle d’appoint utile (...) pour empêcher une tragédie" en Côte
d’Ivoire.
Après des jours de combats à l’arme lourde qui ont fait
des "dizaines de morts" selon l’ONU, les derniers bastions de M. Gbagbo
étaient en passe de céder devant l’"assaut final" des forces de
M. Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, au
lendemain de frappes de la France et de l’ONU.
L’issue de la bataille d’Abidjan devait signer
l’épilogue d’une meurtrière crise post-électorale qui, en plus de quatre
mois, a dégénéré en quasi-guerre civile.
"Le président Gbagbo est dans sa résidence avec sa
famille, dont son épouse, des membres de son gouvernement et de son
cabinet. La résidence est en train d’être attaquée", a annoncé son
ministre des Affaires étrangères Alcide Djédjé, qui s’était rendu chez
l’ambassadeur de France.
Le ministre a dit être venu "à la demande du président
Gbagbo négocier un cessez-le-feu", huit jours après une offensive éclair
des forces pro-Ouattara venues du nord sur le sud du pays et Abidjan.
Le chef d’état-major de l’armée loyale à M. Gbagbo, le
général Philippe Mangou, a peu après déclaré à l’AFP que ses troupes
avaient "demandé au général commandant l’Onuci (mission onusienne) un
cessez-le-feu". "Nous avons arrêté les combats", a-t-il ajouté.
Selon le porte-parole de l’Onuci Hamadoun Touré, Laurent
Gbagbo était "retranché avec une poignée de fidèles" dans un "bunker"
dans sa résidence à Abidjan.
Dans la matinée, le porte-parole du gouvernement Gbagbo,
Ahoua Don Mello, avait affirmé que M. Gbagbo n’en était pas "pour le
moment" à envisager une reddition.
L’ex-opposant au "père de la nation" Félix
Houphouët-Boigny, devenu président en 2000 lors d’un scrutin déjà
contesté, n’a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle du 28
novembre 2010, un vote pourtant certifié par l’ONU. Il a toujours refusé
d’abdiquer ou de partir en exil.
Mais la résistance acharnée de ses troupes à Abidjan qui
comptait avant la crise environ 5 millions d’habitants, a plongé la
ville dans le chaos.
Le Haut commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a
fait état de "dizaines de morts" ces derniers jours dans des combats à
l’arme lourde.
"La situation humanitaire s’est encore détériorée et est
devenue absolument dramatique à Abidjan", a affirmé la porte-parole du
Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU, Elisabeth
Byrs.
Le conflit a changé de dimension avec l’entrée en scène
lundi des Nations unies et de la France, dont les hélicoptères ont
frappé des camps militaires et des batteries situées à la résidence et
au palais présidentiel.
Le seul objectif des opérations militaires de la France
en Côte d’Ivoire est d’aider l’Onuci à "neutraliser les armes lourdes
détenues par les forces" de Laurent Gbagbo, a assuré le ministère
français des Affaires étrangères.
"L’intervention de la France se terminera dès lors que
la mission de l’Onuci sera remplie", selon le ministère. "Un seul
objectif : aider l’Onuci à neutraliser les armes lourdes détenues par
les forces de Gbagbo".
Le président en exercice de l’Union africaine, le chef
de l’Etat équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, a condamné mardi à
Genève l’intervention de l’ONU et de la France en Côte d’Ivoire. La
Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, a dit "étudier la
légalité" de ces frappes.
ABIDJAN (AFP) - 15:57 - 05/04/11
CI : Gagbo “négocierait” pour se rendre d’après le camp Ouattara
Les combattants d’Alassane
Ouattara, reconnu président ivoirien par la communauté internationale,
affrontaient mardi matin à Abidjan les fidèles du chef d’Etat sortant
Laurent Gbagbo dont les dernières places fortes ont été bombardées par
l’ONU et la France.
M. Gbagbo, dont on ignorait où il se trouvait“, serait
en négociations pour se rendre”, a déclaré sur la radio RFI Ally
Coulibaly, ambassadeur de M. Ouattara à Paris. "Je crois que Laurent
Gbagbo est en vie actuellement. J’apprends qu’il serait en négociations
pour se rendre", a affirmé le diplomate.
La bataille d’Abidjan, engagée le 31 mars au soir par
les forces pro-Ouattara, a changé de dimension avec l’entrée en scène
lundi des Nations unies et de l’ex-puissance coloniale, plus de quatre
mois après le début d’une crise post-électorale qui a dégénéré en
quasi-guerre civile.
Les forces de la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire
(Onuci) et la force française Licorne ont frappé à Abidjan les derniers
bastions de Laurent Gbagbo, dont son palais et sa résidence, pour y
détruire les armes lourdes.
Le président américain Barack Obama a exhorté le
président sortant à respecter la volonté de ses compatriotes et à
"cesser de revendiquer la présidence", selon la Maison Blanche.
Après avoir piétiné ces derniers jours face à la
résistance acharnée des fidèles de M. Gbagbo, le camp Ouattara a donné
l’"assaut final" dans la nuit de lundi à mardi.
Mardi avant l’aube, des tirs à l’arme lourde étaient
entendus depuis le quartier du Plateau (centre), resté ces derniers
jours sous le contrôle du camp Gbagbo, et qui abrite le palais
présidentiel.
Au moins un hélicoptère survolait ce quartier mardi matin, sans qu’il soit possible d’idientifier à quelle force il appartenait.
De violents combats se poursuivaient notamment autour de
l’Ecole de gendarmerie, dans le quartier de Cocody (nord), a rapporté
un habitant. "Les forces pro-Ouattara essaient d’entrer dans le camp",
a-t-il dit à l’AFP.
L’Onuci et Licorne ont tiré lundi après-midi sur les
camps militaires d’Agban et d’Akouédo ainsi que sur des objectifs
militaires au palais et à la résidence présidentielle.
Selon une source diplomatique, la télévision d’Etat RTI a aussi été visée par "un missile" et le signal a ensuite été coupé.
"On a travaillé avec la force française Licorne", a indiqué à l’AFP le porte-parole de l’Onuci Hamadoun Touré.
"Nous avons lancé l’opération destinée à protéger les
populations en mettant hors d’état de nuire les armes lourdes utilisées
par les forces spéciales de Laurent Gbagbo contre les populations et
contre les Casques bleus de l’ONU", a-t-il précisé.
Quatre hélicoptères de Licorne ont tiré sur le camp de
gendarmerie d’Agban, bastion des forces pro-Gbagbo dans le nord de la
capitale économique, avait constaté un journaliste de l’AFP. Des témoins
ont aussi rapporté des tirs sur le camp d’Akouédo (nord-est) par des
hélicoptères de l’ONU.
La présidence française a confirmé que les troupes de
l’Onuci ont engagé des actions auxquelles participent les forces
françaises, en application de la résolution 1975 du Conseil de sécurité
de l’ONU, pour "neutraliser les armes lourdes utilisées contre les
populations civiles".
Les frappes résultent d’une demande "urgente" du
secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon au président Nicolas Sarkozy,
selon des responsables des Nations unies.
Toussaint Alain, conseiller de M. Gbagbo en Europe, a
condamné à Paris des "actes illégaux", "des actes de guerre". "La
finalité de cette action, c’est l’assassinat du président Gbagbo",
a-t-il déclaré.
Mais le chef de l’ONU a assuré que les frappes visaient à protéger les civils et non à s’attaquer à M. Gbagbo.
Dans la capitale économique, théâtre depuis jeudi soir
de combats et de pillages, la France a entamé lundi matin le
"regroupement" de ses ressortissants en trois points de la ville,
notamment le camp de Licorne à Port-Bouët.
Quelque 1.900 étrangers étaient lundi soir sous
protection de l’armée française et 447 autres ont quitté Abidjan depuis
dimanche, selon Licorne.
Le Quai d’Orsay évalue à quelque 12.200 le nombre de
Français actuellement en Côte d’Ivoire, dont 11.800 à Abidjan. Quelque
7.300 ont la double nationalité.
Quelques heures avant les frappes, deux Français, un
Béninois et un Malaisien ont été enlevés à l’hôtel Novotel d’Abidjan par
des "éléments armés" dans un quartier contrôlé par le camp Gbagbo,
selon une source diplomatique.
"Entre six et sept éléments armés ont fait intrusion
dans le Novotel", a précisé cette source. Selon elle, les Français
enlevés sont le directeur de l’hôtel et le président du conseil
d’administration du groupe agro-industriel ivoirien Sifca, Yves
Lambelin.
ABIDJAN (AFP)
09:58 - 05/04/11