The bridge is over the Kissy-Kissy river, 100 km from Conakry and about 30 km from the La-Guinea-SierraLeone border in Forecariah. It took 16 months to complete at the cost of 8.35 million Euros to the EU. Thank you EU! Haruna.

Here is Sarifou Barry of Guineenews.



Le monde : Infrastructures : un nouveau pont qui rapproche davantage la Guinée et la Sierra Léone		
	
			
			posté le 8 mai  à 15h13 | mis à jour le 8 mai  à 16h48 






Samedi 7 mai dernier, les chefs d’Etat de la Guinée et de la Sierra Léone en l’occurrence Alpha Condé et Ernest Bai Koroma, ont procédé à l’inauguration d’un pont sur le fleuve Kissi-kissi situé à la rentrée de la préfecture de Forécariah se trouvant à 100 kilomètres (km) de Conakry et à 30 km de la frontière Sierra Léonaise, a-t-on constaté. 

Entièrement financé par l’Union Européenne (UE) à hauteur d’environ 8,35 millions d’Euros, ce pont mesure 175 mètres de long et de 7 mètres de large. La construction de ce pont a duré 16 mois c'est-à-dire depuis le 15 juillet 2009. 

La cérémonie d’inauguration s’est déroulée au stade municipal de Forécariah en présence du commissaire au développement de l’Union Européenne, Andris Piebalgs ainsi que le Premier ministre, Saïd Fofana accompagné par certains membres de son gouvernement dont le ministre de l’Economie et des Finances, Kerfalla Yansané. 

Il faut noter également la présence des populations de Forécariah  qui se sont déplacées massivement pour assister à cette cérémonie. Personne ne voulait se faire conter la rencontre.  

Après les discours du préfet de Forécariah, Hadja Mariama Léno et le ministre d’Etat en charge des Travaux publics, Bah Ousmane, qui ont salué une telle réalisation qui désenclave désormais Forécariah et s’inscrit dans le cadre de l’intégration des Etats Ouest africains, le Commissaire au développement de l’UE, Andris Piebalgs s’est dit déterminer à assurer une coopération étroite avec les autres partenaires en vue de concrétiser leurs programmes de développement.  

« Participé à l’inauguration de ce pont aujourd’hui, nous permet à tous de voir des résultats tangibles de nos investissements. Ce pont de grande ampleur situé sur un axe d’intérêt régional est primordial pour les activités économiques et sociales de la région », a-t-il souligné.
 
Tout en dégageant l’importance de ce pont entre les deux pays, le président de la République de la Sierra Léone, Ernest Bai Koroma, a fait savoir que n’eût été la colonisation, la Guinée et la Sierra Léone auraient été le même pays. Mais, ajoute-t-il, nous voudrions travailler sur le renforcement afin de mettre en œuvre tout ce qui est possible pour mettre de côté les obstacles qui empêchent le développement des deux pays. 

« Je suis très concerné par la coopération grandissante entre nos deux pays pour relever les défis dans divers secteurs. Le peuple Sierra-Léonais n’oubliera jamais ce que la République de Guinée a fait pour la Sierra-Léone pendant la guerre civile », s’est-il réjoui avant de saluer les efforts de l’armée guinéenne qui ont contribué à l’instauration de la paix dans son pays. 


Il a en outre révélé que du côté de la Sierra-Léone, ils sont en train de finalement la construction de l’autoroute entre Freetown et Conakry. 
Le président guinéen, Alpha Condé quant à lui, après avoir salué ses hôtes, a invité le Commissaire de l’UE d’accéder favorablement à la demande des deux pays pour la construction d’une autoroute entre les deux capitales. Il a ensuite fait savoir à ce dernier que désormais en Guinée, aucune route ne sera construite en une seule couche. 

« Nous allons construire des routes avec l’aide de l’UE, mais j’ai dit au Commissaire que nous ne voulons plus de route à une couche. Car, dans un pays où il pleut beaucoup comme le nôtre, faire des routes à une couche c’est ne rien faire parce qu’au bout de deux ans, la route sera gâtée », a-t-il prévenu. Et d’annoncer que très bientôt, il sera installé sur ces deux frontières un scanner et une bascule en vue d’un contrôle strict.
 
« Ce qui veut dire que, rien ne peut passer à nos frontières sans qu’il ne soit contrôlé. Désormais, il ne sera plus possible pour les trafiquants de faire rentrer de la drogue, des faux billets ou encore des armes légères. La bascule pourquoi, parce que nous ne  voulons plus les camions surchargés viennent abimés les routes que nous mettons tant du mal à construire », a-t-il conclu.
 
Il faut noter que l’occasion a été mise à profit pour le lancement du bitumage des voiries urbaines de la ville de Forécariah.

Nous y reviendrons !

Sarifou Barry, envoyé spécial de Guinéenews© à Forécariah 



 




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