I commend ATT's personal implication in the implementation of Mali Traffic laws, permitting, weight and speed limits, and improvement on signage. Of these, speed limit enforcement and right-of-way signage between mopeds and cars and trucks will prove most valuable. Haruna.

Courtesy: AFRIBONE-CN / 22nd September Newspaper.

Mali : 8100 victimes d’accidents, dont 580 tués
C’est un ATT très remonté contre les agents de l’Etat, à tous les niveaux, qui a procédé, le 11 mai à l’Hôtel de l’Amitié, au lancement de la Décennie d’actions pour la sécurisation routière 2011 - 2020. Il était entouré du ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, Sadio Gassama, et de celui de l’Equipement et des Transports, Hamed Diane Semega.

Le ministre de l’Equipement et du Transport, Hamed Diane Semega a, à l’occasion du lancement de cette Décennie, présenté un tableau peu reluisant de l’insécurité routière dans notre pays. Selon lui, en 2006, la route avait fait 8 472 victimes, dont 642 tués. En 2009, il y a eu 9 411 accidentés, dont 573 décédé et en 2010, 8 100 victimes, dont 580 tués. L’analyse de cette situation, a-t-il déclaré, fait ressortir que plus de 60% des victimes sont des usagers d’engins à deux roues et que près de 50% sont des jeunes.

Le Président Amadou Toumani Touré, pour sa part, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger les agents de l’Etat, voire les services techniques, chargés de la sécurité routière, qui, selon lui, n’appliquent pas la loi dans toute sa rigueur. « L’Etat a failli. Personne ne veut prendre de responsabilités, pour ne pas courir le risque d’avoir des mécontents sur le dos. Alors que, face à certaines situations, l’État doit s’accommoder du monopole de la force pour se faire entendre », a-t-il martelé. Il a ensuite déploré le comportement des usagers qui, selon lui, refusent de porter des casques de protection ; et l’indiscipline sur nos routes. Pour conclure, ATT dira que la seule solution pour réduire les accidents de la route reste la stricte application des mesures pouvant régir le Code routier de notre pays. « Les forces de sécurité doivent appliquer la loi dans toute sa rigueur, au risque d’êtres complices d’un drame qui endeuille de nombreuses familles ».

En effet, le cas du Mali, selon le ministre de l’Equipement et des Transports, reflète celui des pays en voie de développement, qui totalisent 90 % des accidents avec seulement 48% du parc roulant mondial. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque mondiale ont publié un Rapport mondial des traumatismes dus aux accidents de la circulation. Près de 50 millions de victimes, pour 1,3 million de personnes tués et 5 millions d’handicapés à vie. Les données montrent que, si les mesures appropriées ne sont pas prises, le nombre de ces traumatismes augmentera considérablement d’ici 2020, tout particulièrement dans les pays qui connaissent une motorisation rapide. Non seulement les pays à revenu faible supporte actuellement 90% du fardeau, mais, en plus, c’est dans ces pays que l’augmentation des taux d’accidents corporels sera la plus forte. Le coût de l’insécurité routière y est estimé de 1% à 2% du PIB.

Rappelons que, dans le cadre de la mise en œuvre du PDES, le gouvernement a adopté le Programme d’action multisectoriel de lutte contre l’insécurité routière, d’un montant de 15, 241 milliards de FCFA.
Pierre Fo’o Medjo
source : 22 Septembre, 16 mai 2011


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