When the PDES was formed by those who sustained ATT and supported him throughout his two terms, and with the blessing of ATT, I wrote a letter to the President sharing what I thought was a judgement in error to name the political party after a NATIONAL policy program the President initiated. It sounded to me to be frought with severe conflicts that may be insurmountable coming to election time. I never received a response to that letter although I have received responses earlier on more benign matter. And that was just the odious name I was concerned about.
Now I give you B.S. Diarra of Le Combat (Battle cry) Newspaper on the other natural defaults of such an agglomeration of distinct and selfish interests. Allez.
La démission du ministre Séméga envisagée, Bittar se positionne… Entre dilemme cornélien et risque de scission
Les
lendemains s’annoncent houleux pour le parti présidentiel où une
véritable guerre de leadership est désormais enclenchée entre les ténors
Jeammil Bittar et Diane Séméga à propos de la candidature à la
présidentielle de 2012. Y survivra-t-il ?
C’est le 17 juillet prochain que le PDES commémorera son
tout premier anniversaire. A peine un an, et le parti est déjà
confronté à un conflit de leadership. Il est, selon de nombreux
analystes, victime de son succès.
Il ne pouvait en être autrement avec un bureau composé
de 120 membres pour la plupart, des personnalités publiques et de la
société civile avec des ambitions politique plus ou moins légitimes.
C’est la perspective de la présidentielle 2012 qui est à
l’origine des appétits gloutons du moment. La question se résume
ainsi : qui d’Ahmed Diane Séméga et de Bittar pour défendre les couleurs
du parti en 2012 ? Les deux potentiels candidats ont chacun autant
d’atouts à faire prévaloir que d’handicaps susceptibles de porter
préjudice au parti.
Le premier, Ahmed Diane Séméga, pour avoir accepté
prendre place au sein de l’actuel gouvernement, serait disqualifié
d’office, du moins, selon le camp d’en face. Le père spirituel de la
formation commune a été, on ne peut plus clair : pas question d’ouvrir
le gouvernement à quiconque ayant un calendrier électoral. C’est
justement parce que le président du PDES, Ahmed Diane Séméga est censé
ne pas en avoir qu’il a été reconduit au sein de l’exécutif par le
patron. Toute chose qui le disqualifie d’office.
Mais voilà qu’à quelques encablures des joutes en
question, M. Séméga développe des intentions présidentielles ! Ce qui
équivaudrait, selon ses détracteurs au sein du parti, à un acte de
trahison du président de la République lequel, pour le même motif s’est
départi de son premier ministre Modibo Sidibé. Ils reprochent tout
logiquement à Ahmed Diane Séméga de vouloir le beurre, le fromage le
lait et le prix de toutes ces friandises. En clair, la candidature du
président du parti se heurte au mur du principe mais aussi, à la
personnalité même du prétendant.
On reproche à Ahmed Diane Séméga son inaccessibilité et
son indisponibilité constante pour la cause du parti au contraire de
Jeamille Bittar.
Des handicaps qui profitent bien au 1er vice-président
dont les arguments sont aujourd’hui en passe de faire des adeptes au
sein de la formation.
Pour les partisans M Bittar, il est hors de question que
le parti s’abstienne de faire acte de candidature en 2012. Cette
option serait tout simplement suicidaire à leurs yeux. Elle signifierait
la mort programmée du parti.
Le contraire, à savoir une candidature interne,
permettra non seulement de jauger les forces et faiblesses des
structures de l’entité, mais servira également de tremplin pour les
futures joutes (législatives et communales). Des arguments dont la
pertinence a trouvé écho favorable dans les rangs.
Le principe est donc acquis pour la majorité des
responsables et militants. Reste à trouver la bonne personne. Le
président du parti étant « disqualifié » au regard de sa présence au
sein du gouvernement, M Jeammil Bittar fait alors office de candidat
naturel. « Qui peut donc prétendre à la couronne à la mort du porc-épic
si ce n’est le hérisson » s’interrogent nos sages à propos ?
C’est donc tout logiquement que Jeammil Bittar entretient l’espoir de représenter le parti en 2012.
Mais la seule idée d’un Bittar candidat du PDES à
fortiori président de la République du Mali, n’enchante pas tout le
monde. Pas du tout !
Quand bien même conscients de son engagement et de sa
constante disponibilité, ses détracteurs évoquent cependant son origine
libanaise et ses relents qualifiés d’opportunistes comme un handicap
majeur et susceptible de constituer un véritable motif de rejet de la
part des électeurs maliens connus pour être de profonds conservateurs.
Des arguments, évidemment balayés d’un revers de main par les partisans
de l’homme.
Aucun des camps n’entend céder même s’ils s’accordent
tous deux sur deux points jugés essentiels : Le parti ira aux élections.
Mais pas question d’une candidature externe !
Et voilà le parti en passe de connaître sa première
scission avant même le départ du père spirituel ! Il parait que c’est le
propre de tout grand parti. Le PDES peut alors se targuer d’en être
désormais un. Bienvenue donc dans la cour des Grands ! Et surtout,
joyeux anniversaire !
B.S. Diarra
Le Combat du 13 Juillet 2011.