The Djenne Dam will also be a bridge linking two tributaries of the Bani river. The Bani river itself is a major tributary of the Niger River, which is a trans-boundary river originating from La-Guinea, through Mali, Niger Republic, and ending in Nigeria at the Atlantic ocean. Although it does not pass through Senegal and Burkina Faso, parts of those countries lie in the vast expanse of The Niger River Basin. This river is more significant as far as reach, scale, and ecosystems, than The Gambia or Senegal rivers. Most of the Niger River's length lies in Mali where it forms an important agricultural zone in an upper delta near the Faguibines Network of lakes.
The dam construction follows the desire and themes of The Niger River Authority, affectionately called Office Du Niger.
The Djenne Dam/bridge complex of projects will cost more than 120 billion Fcfa to be financed by the following:
Encadré : Le pool bancaire constitué
La Banque Africaine de Développement, Chef de file des Bailleurs de Fonds du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS)
La Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA)
La Banque Islamique de Développement (BID)
La Banque d’Investissement et de Développement Communautaire (BIDC)
La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)
La Banque Mondiale
Eximbank de Corée du Sud
Le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA)
Le Fonds Koweitien (FKDEA)
Le Fonds de l’OPEP
Le Fonds Saoudien (FSD)
The Djenne Dam will be 315 meters long. It will support thousands of hectares of rice cultivation, vegetable growing, fishing, and ranching, supported by a network of feeder roads that will further help the emancipation of the Djenne, Mopti, Gao, Ansongo region and peoples. Of course the dam will provide much needed electricity and energy but the most significant yiled will be in agriculture and food production. The construction will create 45,000 new jobs for the local population and it includes the construction of a health center and Operations Facility. The ADB is the main financier and here is what they say about this project:
<<le représentant de la BAD, Amadou Thierno Diallo, a quant à lui précisé que le seuil de Djenné, au delà de sa vocation hydro-agricole, fournira de l’électricité, dans les années à venir, à la ville de Djenné et à toute la zone.>>
Like all other dam projects, local agricultural land and other ecosystems will be inundated for the reservoir portion of the project. There will be micro-organisms whose lives will change drastically. It is envisaged that newer ecosystems will develop and some others will be rejuvenated. The flow rates of the Bani rivers and The Niger RIver will be affected but optimal sluice gates operation will ameliorate a lot of that. Measures will be taken by the engineering group to prevent floods and saline recession at the Niger Delta in Nigeria. Very close to this Djenne dam, there is the Talo dam, already constructed. There are risks in constrcting dams close to each other. Those risks can be mitigated in the main by good engineering and diligence.
The Djenne dam project will be a significant installment in the North Mali peace process and it will bring communities of the two Bani Rivers closer together. There will be crimes and conflicts and communal discords. Those will be managed as they come up. All the communities who will be engaged in those gratuitous conflicts are today grateful and look forward with baded breath, to the completion of the project.
Haruna. Here is Le CIWARA newspaper.
Barrage-seuil de Djénné : Semblable à celui de Markala
A part la longueur (315 mètres de long pour Djenné contre 816 pour Markala), l’ouvrage dont les travaux ont été lancés, samedi dernier, par le Président de la République (voir 22 Septembre du lundi), aura les mêmes caractéristiques techniques que celui de Markala.
Lors de cette cérémonie, qui restera gravée en lettres d’or dans les annales de l’histoire de la ville historique qu’est Djenné, c’est le ministre de l’Agriculture, Aghatam Ag Alhassane, qui s’est chargé de livrer les détails techniques du barrage, le deuxième en termes d’importance au Mali. On retiendra que l’infrastructure coûtera environ 19,5 milliards de FCFA.
Un financement assuré par l’Etat malien et plusieurs partenaires financiers, dont le chef de file est la Banque Africaine de Développement. Selon les explications du ministre, l’ouvrage sera un barrage-pont de 315 mètres, qui reliera les deux rives du Bani. « Ce qui veut dire que les populations de Djenné n’auront plus de souci pour traverser le fleuve, surtout en période de hautes eaux » a souligné Aghatam A Alhassane.
Avec la construction du barrage, ce sont plus de 15 000 hectares qui seront aménagés et 25 km de routes bitumés. Il sera réalisé 54 km de digues de protection et plusieurs kilomètres de pistes rurales. L’infrastructure va, en outre, permettre de développer la culture du riz à Djenné et d’autres activités, comme le maraîchage, la pêche et l’élevage.
Cela se fera avec l’accompagnement du Fonds international pour le développement de l’agriculture (FIDA) et la Banque mondiale. « Le barrage de Djenné a pour objectif de relancer les activités agro – sylvo - pastorales dans le cercle, pour le plus grand bonheur des populations », a fait savoir le ministre de l’Agriculture, tout en précisant que la gestion concertée des barrages de Talo et Djenné permettra à la faune terrestre et aquatique de se régénérer normalement.
Agatam Ag Alhassane a, par ailleurs, annoncé que la construction du barrage de Djenné permettra la création de plus de 45 000 emplois, directs ou indirects, dans la localité. Il est également prévu la construction d’un centre de santé communautaire à Sarantomo et la construction du siège local pour la gestion du seuil à Soala.
Dans le même ordre d’idées, le représentant de la BAD, Amadou Thierno Diallo, a quant à lui précisé que le seuil de Djenné, au delà de sa vocation hydro-agricole, fournira de l’électricité, dans les années à venir, à la ville de Djenné et à toute la zone.
A la fin de la cérémonie, le Président de la République, Amadou Toumani Touré, se prêtant aux questions des journalistes, s’est dit « fier du démarrage des travaux de construction du seuil de Djenné, avec le soutien précieux des partenaires au développement ». « Dans le cadre du PDES, j’ai toujours dit que le Mali sera un grand pays pétrolier, un pays minier parmi les plus grands d’Afrique.
Mais ce qui nous appartient et que nous avons de plus précieux, c’est l’agriculture. C’est la raison pour laquelle nous avons consenti beaucoup d’efforts dans l’aménagement de terres pour l’agriculture. Nous avons pu réaliser le seuil de Talo. Aujourd’hui, par la grâce de Dieu, nous avons démarré les travaux de celui de Djenné, avec l’aide des partenaires financiers, que je tiens à remercier », a ajouté le président Touré.
Sans oublier de mettre un point d’orgue sur l’importance du Programme de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS), dont l’une des composantes est la construction du seuil de Djenné. « Le Programme de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué est un programme intégré, c’est à dire un programme à multiples dimensions. Les aménagements agricoles concernés par ce programme sont les plus importants après l’Office du Niger, que nous continuons à aménager. C’est donc un projet d’une grande envergure, qui va coûter plus de 120 milliards de FCFA ».
Le 22 Septembre du 15 Septembre 2011.
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Pose de la première pierre du seuil de Djenné : Accroitre le potentiel agro sylvo-pastoral et halieutique du Mali
Le Samedi 10 Septembre 2011, le chef de l’État a présidé à Souala, la cérémonie de pose de la première pierre du seuil de Djenné. Cet ouvrage vu ses différentes et complexes composantes, s’il est réalisé par des entreprises dignes de ce nom, transformera en réalité, le rêve du Mali de devenir « le Grenier de l’Afrique de l’ouest ».
C’est pourquoi le pool bancaire international mis en place à cet effet dont la tête de file est la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement de notre pays accordent une importance toute particulière au Programme de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS).
Car, celui-ci est chargé de la mise en œuvre des infrastructures agro sylvo-pastoraleset halieutiques à Djenné, à Talo (Bla) et à Maninkoura (Sélingué). À préciser que dans ces deux dernières localités, il s’agira d’étendre et d’accroitre les ouvrages existants.Le coût total actualisé s’élève à 120 milliards de FCFA. Ce qui éveille les six sens de l’homme.
La diversité culturelle et l’hospitalité du Mali n’ont pas fait défaut
Ainsi le Samedi 10 Septembre 2011, tôt le matin, presque tout le Mali s’était donné rendez-vous à Djenné.À bord des véhicules de toutes les marques, en motos et vélos, sur des animaux de monture ou encore à pied, les gens ont convergé vers le site choisi par les organisateurs pour la pose de la première pierre de ce seuil de Djenné. Les différentes couches et ethnies de la contrée se sont mobilisées pour réserver un accueil chaleureux aux invités. Pour ce faire, elles ont fait sortir leurs instruments folkloriques. Elles ont exécuté des pas de danses et montré leur savoir faire en matière des marionnettes. Ce qui a émerveillé l’assistance dont celle venue de l’extérieur.Notamment, les représentants des organisations internationales. En cette ère de la révolution numérique,de temps à autre, on voyait le flash des appareils multimédia de ceux qui ne veulent rien rater de l’événement.
Des mots contre les rayons du soleil qui faisaient transpirer l’assistance
Arrivée à 10h 00, le président ATT a fait un bain de foule au cours duquel, faut-il le souligner au passage, il s’est attardé devant l’orchestre « le Kanaga de Mopti ». En langue peulh, le chanteur Sékou lui a couvert par des éloges à la dimension de son rang et de la solennité de la cérémonie. Une fois le président de la République installé confortablement, le maître de cérémonie a annoncé le programme.
Ensuite, le maire de la commune urbaine de Mopti, Bambèye Sory Traoré, a été prié de prendre la parole. Au nom de la population de la région, ce dernier a souhaité la bienvenue au chef del’État et au reste de l’assistance. À l’entendre, ce seuil contribuera à la lutte contre la pauvreté au Mali, de façon générale, mais en particulier à Djenné. « Notre rêve est devenu une réalité », a dit le maire Traoré. Ajoutant qu’il a été chargé d’exprimer la gratitude de la population au président ATT pour la réalisation de cet ouvrage.
Le maire de la commune urbaine de Mopti a, par ailleurs, profité de l’occasion. En demandant au chef de l’État au nom des habitants de Djenné de compléter son œuvre en construisant un centre multifonctionnel, des locaux pour la gendarmerie, la garde et le logement social dont le site, dit-il, est déjà identifié. « Que Dieu vous assiste pour le développement du Mali. Et qu’il vous assiste aussi dans l’organisation des élections de 2012 », a conclu le maire de Mopti.
Pour le représentant au Mali de la Banque africaine de développement (BAD), le président de cette institution souhaitait participer à l’événement. Mais à cause de ses engagements, explique-t-il, Donald Kaberuka n’a pu effectuer le déplacement. Cependant, ce dernier lui a chargé d’exprimer sa gratitude aux autorités et à la population du Mali. « Ce seuil est la manifestation de la réussite de coopération entre le Mali et ses partenaires techniques et financiers », a indiqué le représentant de la BAD.
« Monsieur le Président de la République, ce projet constitue le souci et la priorité que vous accordez au développement de votre pays. Nous sommes fiers que ayez tenu votre promesse », a ajouté M. Diallo sous une salve d’applaudissements. À le croire, l’année prochaine, grâce au seuil les habitants pourront également bénéficier de l’électricité. Enfin, M. Diallo a réitéré l’engagement de la Banque africaine de développement (BAD) à soutenir le gouvernement du Mali dans la mise en œuvre du Programme de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS).
Le recours du ministre Agathamà la rhétorique pour une journée mémorable
« En venant ici à Soala, comment ne pas se souvenir, que c’est exactement un 23 Février 2003, à l’issue du forum de Djenné sur la problématique des aménagements dans le bassin du Bani, sur vos propres instructions, que les populations de Djenné et environnants ont marqué par leur accord la réalisation du seuil de Talo, après plusieurs années de vives polémique », a dit Alhassane Ag Agatham ministre de l’agriculture.
Selon lui, le barrage de Djenné est le deuxième plus grand barrage hydro agricole du Mali, après celui érigé à Markala, et qui a marqué le point de départ d’un projet pharaonique de l’Office du Niger. « Notre fierté est grande et légitime, en vous accueillant encore à Soala, autour de cet autre projet, fruit de vos ambitions pour notre Pays… », a souligné Alhassane Ag Agatham.
À l’entendre, il est attendu de la mise en œuvre du programme à Djenné, Bla/San et à Maninkoura, zones aujourd’hui très affectées par les effets du changement climatique d’importants avantages. À savoir une production agricole annuelle d’environ 52.240 tonnes de riz paddy, 3.620 tonnes de produits maraîchers, 4.880 tonnes de poissons, 5.225 kg de viandes et 6.078.000 litres de lait. Le tout pour une valeur additionnelle annuelle générée d’environ 12.050.000.000 FCFA, avec à la clé, plus de 45 000 emplois directs.
« Excellence Monsieur le Président de la République, la présente cérémonie, qui nous réunit aujourd’hui, revêt une importance particulière. Elle marque la transition entre la continuité de la célébration du cinquantenaire de notre indépendance et la projection de notre ambition pour le Mali, au cours du prochain cinquantenaire, par le démarrage de l’un des plus grands chantiers structurant de l’Agriculture… », a laissé entendre le ministre de l’agriculture.
Il a indiqué qu’hier, les populations du bassin du Bani étaient divisées autour de ce barrage-Seuil de Talo. Mais qu’aujourd’hui, grâce à l’implication personnelle du président ATT, ces populations regardent vers l’avenir du Mali.
« Excellence Monsieur le Président, avec la construction du barrage seuil, la promesse que vous avez faite aux braves populations de Djenné, à l’issue du forum du 23 février, est entièrement tenue », a souligné le ministre Agatham. Il a aussi rendu hommage à l’ensemble des Partenaires techniques et financiers du Programme, pour l’intérêt et l’accompagnement du Mali tout le long du processus.
En guise de conclusion, Agatham a exprimé sa reconnaissance et a remercié l’esprit de sagesse des populations riveraines du Bani et de Sélingué ainsi que les responsables administratifs, politiques et religieux pour, dit-il, leur contribution de qualité à toutes les phases préparatoires de ce projet. À suivre dans notre prochaine parution, d’autres aspects de cette cérémonie de pose de la première pierre du seuil de Djenné.
Bah
Envoyé spécial à Djenné
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Encadré : Le pool bancaire constitué
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La Banque Islamique de Développement (BID)
La Banque d’Investissement et de Développement Communautaire (BIDC)
La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)
La Banque Mondiale
Eximbank de Corée du Sud
Le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA)
Le Fonds Koweitien (FKDEA)
Le Fonds de l’OPEP
Le Fonds Saoudien (FSD)
Le Ciwara Info du 15 Septembre 2011.
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