PROCES DE MALICK NOEL SECK |
Le tribunal renvoie l’audition à mardi |
Publié le 15/10/2011 | 02H56 GMT par Moctar DIENG |
Malick Noël Seck, le secrétaire général de Convergence socialiste, va devoir encore rester sous les liens de la détention jusqu’à mardi prochain. Pour cause, le procès du jeune leader socialiste, poursuivi pour menace de mort et outrage à magistrat, a été renvoyé par le Tribunal régional hors classe de Dakar au 18 octobre, à la demande des avocats du prévenu qui n’avaient pas encore pris connaissance du dossier. |
Finalement, le secrétaire général de la
Convergence socialiste (Cs) Malick Noël Seck va comparaître devant le
juge des flagrants délits ce mardi 18 octobre. Le procès du jeune
leader socialiste initialement prévu hier, vendredi 14 octobre, a été
renvoyé sur demande des avocats de la défense. Ces derniers ont en effet
opté pour le renvoi de l’audience pour n’avoir pas encore pris
possession du procès verbal d’enquête préliminaire. Et comme l’a
expliqué devant la presse Me El Hadji Diouf, membre du pool d’avocats du
secrétaire général de la Convergence socialiste, «Aucun avocat ne
détient une copie du procès verbal et sans procès verbal, les avocats ne
peuvent plaider». La dizaine d’avocats assurant la défense de Malick
Noel Seck a donc logiquement sollicité le renvoi du procès. La demande
de renvoi a été alors formulée par l’avocat et maire de la Médina, Biram
Sassoum Sy. Le procureur de la République n’ayant émis aucune objection
à la demande ; le président du Tribunal hors classe de Dakar, Pierre
Tine, s’est plié à la requête des avocats en renvoyant le procès à mardi
prochain. Pour rappel, Malick Noel Seck devait comparaître devant le juge des flagrants délits pour menace de mort et outrage à magistrat. Le procès du Secrétaire général de Convergence socialiste qui a été inculpé et placé sous mandat de dépôt est intervenu dans la foulée du sit-in que le jeune leader socialiste (Cs) et ses camarades ont tenu devant le domicile de Cheikh Tidiane Diakhaté, le président du Conseil Constitutionnel, ainsi qu’au siège de l’institution, afin de lui remettre une lettre ouverte. La lettre en question était destinée à contester la candidature du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, à l’élection présidentielle de février 2012. Le parquet de Dakar, par le biais d’un communiqué, a fait alors remarquer que la lettre du jeune leader socialiste comportait « des menaces non voilées d’attentat » contre les juges constitutionnels, justifiant ainsi l’ouverture d’une enquête. Mercredi dernier, le jeune socialiste a été convoqué par la Dic avant d’être déféré au parquet le même jour à la suite de son audition par les éléments de la Brigade des affaires générales, un démembrement de la Division des investigations criminelles (Dic). Son procès devant le juge des flagrants délits devant se dérouler hier, vendredi, au tribunal hors classe de Dakar. A noter que l’audience d’hier a vu la présence de nombreux membres de l’opposition politique venus apporter leur soutien à Malick Noel Seck. Parmi ceux, on a noté Ousmane Tanor Dieng (PS), Hélène Tine et Dr Malick Diop (Afp), Pape Diouf (Rewmi), Maguette Thiam (Pit). |
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