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Une soixantaine de jeunes appartenant à diverses organisations à finalité éducative, religieuse, sociale, culturelle, politique, sportive, etc., se sont retrouvés lors du forum, organisé en partenariat avec le Programme Gouvernance et Paix de l’USAID à la Fondation Konrad Adenauer, le samedi 26 novembre dernier, pour que le processus de paix en Casamance soit une question centrale dans les programmes des candidats à la présidentielle de Février 2012. | ||||||
Ces jeunes ont
fait un certain nombre de propositions parmi lesquelles :
l’amélioration des réponses institutionnelles et communautaires. Il
s’agit, selon eux, de « faire de la résolution du conflit une priorité
politique » ; de procéder à une « répartition rationnelle des
investissements publics et une politique adéquate d’aménagement du
territoire » ; de « lutter contre la circulation illicite des armes et
contre la drogue » ; de « rechercher des stratégies de règlement
pacifique du conflit en impliquant les pays limitrophes ». De «
favoriser une continuité du processus de Paix intégrant les acquis
antérieurs » ; et de « rechercher des solutions non militaires au
conflit ». Les jeunes souhaitent qu’on favorise les dialogues dans le cadre d’une approche inclusive. Celle-ci doit se traduire par des rencontres avec toutes les factions du MFDC et les mouvements citoyens ». Ce dialogue passe aussi par « l’utilisation des réseaux sociaux pour une meilleure diffusion de l’information » et « l’organisation d’assises citoyennes au niveau des collectivités locales ». Ils ont aussi prôné le renforcement de la Sécurité Humaine dans la région : avec « l’arrêt des hostilités, déminage, accord pour un désarmement des bandes armées, négociation avec des interlocuteurs crédibles ». L’autre préoccupation, est le désenclavement de la Casamance, avec un programme d’investissement accru sans exclusif, cohérent et pertinent. Le forum a aussi mis l’accent sur la réinsertion des jeunes combattants démobilisés ; de même que la médiation des institutions religieuses et l’intégration de l’approche culturelle dans les modalités de résolution Les jeunes estiment que les points suivants devront être au cœur de toute solution durable : Il s’agit de l’organisation d’un dialogue inclusif et sincère ; l’expression libre et responsable sur le sujet ; une médiation par des acteurs crédibles et acceptés ; une collaboration soutenue avec les pays limitrophes ; une politique plus hardie d'investissement en Casamance ; une gestion transparente et saine du processus de résolution de conflit. A cela s’ajoutent l’analyse de la genèse du conflit et les déterminants majeurs de son évolution ; l’appréciation des voies et modes de résolution adoptés jusqu'ici ; des conséquences du conflit sur le processus de développement socio-économique du pays ; la réflexion sur les moyens de faire du processus de paix en Casamance une question centrale du débat politique durant la campagne électorale avant d'élaborer un document qui demande aux différents candidats leur programme pour la stabilité en Casamance. Rappelons que la Jeunesse Etudiante Catholique du Sénégal a voulu contribuer à remédier à cette situation en organisant un forum sur le thème : « Quelle attitude des jeunes pour la prise en charge de la question casamançaise par les candidats à la présidentielle de Février 2012 ? » |
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