Des opérations de ratissage que mène l’armée sénégalaise dans le nord de la région de Ziguinchor se poursuivent depuis quelques jours. Il aurait eu des blessés dans les rangs de l’armée dont deux sont évacués d’urgence par avion à Dakar. Du côté des éléments du mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), aucun bilan n’est encore disponible. Dans cette partie de la région de Ziguinchor, des menaces de représailles sont aussi brandies contre les enseignants et les politiques en cette veille de campagne électorale. |
Depuis quelques jours l’armée sénégalaise
mène des opérations de ratissage dans le secteur du Nord Sindiang à
Bignona jusque dans le département de Bounkiling le long de la frontière
avec la Gambie. Elle a enregistré des blessés dans ses rangs dont deux
sont évacués hier soir sur Dakar par avion selon plusieurs sources
concordantes. Les autorités militaires confirment les deux blessés et
révèlent que «les opérations vont monter en flèche avec des unités
spéciales d’intervention pour ramener la paix et la sécurité dans ces
zones». Du côté des éléments supposés appartenir au mouvement des forces démocratiques de Casamance, aucun bilan n’est encore disponible au sujet de ces opérations dites de sécurisation qui ciblent leurs positions. Cela fait suite aux assauts lancés contre les cantonnements militaires de Kabeum et Diégoune et de la brigade de gendarme de Afignam au cours desquels des corps habillés sont pris en otage par des rebelles indépendantistes de la région méridionale du Sénégal. Certaines écoles ont fermé sous la menace des coups de feu qui ont fait rechuter des villages dans la psychose de l’insécurité «dès les premiers coups de feu, les élèves ont commencé à prendre la fuite et on ne s’est pas fait prier pour prendre aussi la tangente car ce n’est jamais sûr. Ce sont des coups de feu nourris à l’arme lourde» a fait savoir un instituteur ayant requis l’anonymat. Il importe de relever qu’en cette veille de campagne électorale, l’insécurité refait surface dans nombre de bourgades de la région de Ziguinchor. Des enseignants et des politiques ont reçu des menaces de représailles, mais portent-elles vraiment la signature des hommes du maquis, difficile pour l’heure d’y voir plus clairement. Pour d’autre, ce pourrait être l’œuvre de gens malveillants qui en usent et abusent pour solder leur compte avec un tiers. |
Le Ministre d’Etat, Directeur de cabinet politique du président de la République, Me Abdoulaye Wade, le thiessois Abdou Fall a quitté le Parti démocratique sénégalais (Pds), renseigne un communiqué en date du 26 janvier. La même source indique qu’il a notifié cette décision au Chef de l’Etat, de même que celle de se libérer de ses fonctions de Ministre d’Etat, Directeur de cabinet politique. |
L’ex responsable libéral de Thiès envisage,
avec des amis, de travailler à « l’émergence d’un pôle construit autour
d’une plateforme, qui prenne correctement en charge notre vision du
leadership politique et les exigences d’une nouvelle gouvernance
démocratique, dans le cadre d’une société plus juste et plus solidaire
». Abdou Fall s’explique sur sa décision de quitter le Pds, « prise en
toute liberté et après mûre réflexion ». Et poursuit : « cette décision
sera lourde de conséquences dans ma vie politique en général et dans ma
vie tout court. Mais je l’ai prise pour rester fidèle à moi-même et aux
idées qui ont toujours guidé mon action politique ». Il dit avoir «
quitté un parti auquel je crois avoir beaucoup apporté et qui en retour
m’a beaucoup donné ». Et aussi « un leader que je respecte et que je
continuerai de respecter et dont je saluerai toujours la contribution
décisive à la réalisation de l’alternance politique et à la construction
d’un pays en progrès ». C’est le cas pour ses « frères et des sœurs de
parti, plus particulièrement à Dakar et à Thiès, avec lesquels j’ai
partagé de grands moments d’histoire politique ». Mais, dira Abdou Fall, il « n’est aujourd’hui de secret pour personne que l’on ne m’offre plus aucune possibilité de participer, contrairement au passé, à la définition et à la conduite des politiques au niveau du parti et de l’Etat ». L’ex responsable libéral soutient : « Dans les circonstances actuelles où nous faisons face à de sérieux défis de pacification de notre espace politique et social, de stabilisation de notre démocratie et de consolidation de nos acquis en matière de développement, je considère que je peux jouer un rôle plus important ». |
I get my Senegal news from Sudonline newspaper. Haruna. Les manifestations contre la validation de la candidature du président Wade se sont poursuivies, tard dans la nuit d’hier. Les jeunes de Kaolack, à l’instar des autres localités du pays, ont en effet poursuivi toute la nuit durant leurs actions au niveau de certaines grandes artères où ils ont incendié des pneus. C’est l’exemple qui a été donné sur la nationale N0 4, à l’entrée de la ville, au niveau de l’ancienne gare routière « Thiers liberté », sur certaines intersections comme celle située à la hauteur du siège de l’ancienne station de « Dunya FM ». |
Dans cette randonnée, la permanence du
Parti démocratique sénégalais (PDS) a été elle saccagée et incendiée. Ce
sont les forces de l’ordre qui s’étaient même engagés à arrêter les
flammes qui commençaient à rejoindre les autres concessions voisines.
Malgré cette intervention des forces de la gendarmerie et de la police,
il a été difficile d’arrêter ces masses de jeunes divisés en sous
groupes et qui procédaient à des attaques sporadiques. Et cela, grâce à
la rapidité des vélos taxis « Jakarta » qui les transportaient et qui
leur facilitaient le déplacement. La police tout comme la gendarmerie
s’adonnaient des fois à des courses poursuites, mais n’avaient aucune
possibilité de mettre la main sur les manifestants. Aux environs de 00H 30, la station régionale de la chaîne V a reçu la visite de ces bandes de jeunes. Malgré l’alerte lancée par le chef de station en place, le véhicule de service, une 4 X 4 L 200, qui était en stationnement dans l’enceinte même de la maison était déjà en flammes. Les sapeurs pompiers qui devaient venir en rescousse à nos confrères sont arrivés sur les lieux près d’une heure après cet incendie, au moment où le véhicule de la RTS était déjà calciné. Durant toute la nuit, le feu jaillissait de partout dans la commune de Kaolack. En attendant la grande mobilisation prévue par l’opposition ce jour, samedi 28 janvier, au siège du projet « Cœur de Kaolack », la situation semble bien loin de connaître une accalmie, car les jeunes « Yen a marristes » et des fois non « Yen a marristes » sont encore déterminés à combattre cette candidature de Wade jugée anticonstitutionnelle et illégale. |
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