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  Guido Santullo s'était trop enrichi sur le dos des contribuables guinéens 
	                 Source : Aminata : Dernière Mise à jour : 04/05/2012 (Auteur : AUtre) 
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S'il y a un entrepreneur étranger qui a su profiter de plus de l’anarchie qui a caractérisé les 24 ans de règne du Feu Président-paysan le Général Lansana Conté, c'est bien sûr l'italien Guido Santullo. Simple magasinier de la Société AFRICOF au départ, il était devenu l’un des plus intouchables du régime Conté. Jouissant de tous les privilèges, Guido Santullo, était capable de faire et de défaire des Ministres comme un Fodé Bangoura qui passe aujourd’hui inaperçu et Feu Djahannama Fodé Soumah. Il appelait même le Président Conté « mon père ».

C’est ainsi quand il est devenu le patron de la société GAETA et a construit la cité « chemin de fer ». A cet effet, il est parvenu par la grâce du Général Conté à ficeler un contrat avec le ministère Guinéen de l’Habitat en 1997 sur lequel on pouvait lire : « les matériaux et équipement de construction importés dans le cade de la réalisation du projet sont exonérés de tout droit de douane ».
Dans ce même contrat, il est dit que l’Etat guinéen doit garantir le transfert des devises à l’étranger issus de l’exploitation du complexe (cité chemin de faire). Et mieux, le preneur sera exonéré de tous impôts et taxes, redevables pendant l’exécution des travaux à l’exception des taxes sur les achats locaux.


En outre ce contrat stipule que : « le preneur s’engage à exécuter la réhabilitation et l’aménagement du terrain, routes, évacuation des eaux usées, électricité, gaz, téléphone, eau, parking, espaces verts, etc.., moyennant l’exonération de la redevance domaniale annuelle d’un montant minimum de quarante cinq millions de GNF par an et pour une période de six ans correspondant à la période des travaux… pour le reste de la durée du bail, le preneur ne sera pas soumis au paiement de la redevance domaniale ainsi fixée, le montant étant couvert par les travaux d’aménagent et d’assainissement de l’ensemble du terrain mis à disposition qui sont à sa charge ».
De l’avis de plusieurs observateurs, il faut être Guinéen pour signer des tels contrats et être en Guinée pour voir un investisseur ou entrepreneur se comporter de la sorte. C'est-à-dire, importer tout ce qu’il veut sans payer la moindre taxe ou impôt. Avec l’avènement de la troisième République, l’Etat a bien fait de mettre main sur la cité « chemin de fer », en attendant de voir claire dans cette sombre affaire. Car ce mafieux italien s'est trop enrichi et continuait de s'enrichir sur le dos du contribuable Guinéen.


Et Santullo, se croyant toujours sous le règne anarchique de conté, ou fort de ses relations continue de jurer sur tous les dieux qu’il va porter plainte contre le Chef de l’Etat Guinéen et bloquer tous ses comptes à l’étranger.
Cet entrepreneur italien n’a certes pas écouté ou compris le précurseur du reggae africain Alpha Blondy qui, dans une de ses chansons frédonnait:« Tout change, tout évolue. Seuls les imbéciles ne changent pas ».
C’est pourquoi, Santullo doit comprendre que la Guinée d’hier est différente de celle d’aujourd’hui. Même si tout n'est pas rose. C’est ce qui fait dire d’ailleurs Moustapha Naité le Diecteur Général du Patrimoine Bâti « qu’il n y a pas de continuité dans l’illégalité ».
C’est tout dire.
Bah Ibrahima Gallé, Aminata.com



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