The decision was reached at the annual summit of UEMOA heads of states and was supported by AU's Peace and security council, represented at the summit by President Denis Sassou Nguesso of Congo. ECOWAS president Ouattara made the declaration underscoring the significance of UEMOA and ECOWAS member nations' security and territorial integrity. President Ouattara revealed that the Mali interventionist CNRDRE has completed transfer of governance to a civilian interim government returning constitutional order to Mali. Aye Aye!! Haruna.
Courtesy: Afribone-CN & AIP
Crise malienne : l’UEMOA sollicitera de l’ONU “un recours à la force”
L’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA) va saisir le
Conseil de sécurité de l’Onu, pour “un recours à la force”, dans le
cadre de la résolution de la crise malienne, a annoncé le président
ivoirien Alassane Ouattara.
"Nous avons décidé de demander au Conseil de Sécurité de
l’ONU d’intervenir sous le chapitre 7, c’est-à-dire le recours à la
force’’, pour "rétablir l’intégrité territoriale" du Mali, a déclaré,
mercredi, M. Ouattara, de retour de Lomé (Togo), où il venait de prendre
part, le même jour, au sommet annuel de l’UEMOA.
Cette décision, a-t-il précisé, a été prise lors d’une
réunion de la conférence des chefs d’Etat de l’UEMOA, en marge du sommet
annuel de l’organisation, à laquelle a participé le président
congolais, Dénis Sassou N’guesso, président en exercice du Conseil de
paix et de sécurité de l’Union Africaine (UA).
Pour Alassane Ouattara, également président en exercice
de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO),
le Mali constitue un "pays essentiel" dans la sous-région, mais surtout
au sein de l’UEMOA, dont les perspectives de croissance économique,
estimées à 6% cette année, sont "encourageantes".
Le Mali est confronté depuis ces derniers mois à une
crise née de l’occupation de sa partie septentrionale, l’Azawad, par une
rébellion sécessionniste revendiquant son indépendance. Une situation
qui s’est aggravée suite au renversement, le 22 mars, du régime du
Président Amadou Toumani Touré, par des militaires, qui finissent par
rendre le pouvoir aux civils, grâce à un "accord-cadre" signé le 7 avril
entre eux et la CEDEAO.
Abidjan, le 7 juin - AIP -
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