I have suggested PM Modibo Diarra broaden the transitional government to become more inclusive of Mali's diverse peoples. This in response to complaints of nepotistic and other narrow-interest appointment in this government. Setting aside how true that allegation is, a broadening and greater inclusivity in transition government has the added value of greater investiture in the ware of Mali. I am pleased Presidents Conde', Compaore, Ouattara, and others have echoed this sentiment. Haruna.
Courtesy: Afribone-CN & AFP
Mali : mini-sommet samedi pour un “gouvernement d’union nationale”
Un
mini-sommet de chefs d’État ouest-africains avec des représentants de
la classe politique et de la société civile du Mali aura lieu samedi à
Ouagadougou afin de mettre en place un "gouvernement d’union nationale"
dans ce pays, a annoncé lundi la médiation.
"Les pays du groupe de contact sur le Mali vont se
retrouver samedi pour évaluer la transition malienne", a déclaré devant
la presse le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill
Bassolé, dont le pays conduit la médiation ouest-africaine dans la crise
malienne.
Ce
mini-sommet doit réunir les dirigeants du Bénin, du Niger, du Nigeria,
du Togo, du Liberia, du Burkina Faso ainsi que le chef de l’Etat
ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté
économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
"Les chefs d’Etat auront l’occasion d’échanger avec des
représentants de la classe politique malienne, de la société civile : il
nous faut envisager d’aller vers un gouvernement de large consensus, un
gouvernement d’union nationale qui sera à même de mieux gérer les défis
que connaît le Mali", a indiqué M. Bassolé après un entretien entre le
président burkinabè Blaise Compaoré et le représentant spécial de la
France pour le Sahel, Jean Felix-Paganon.
Il a cité le défi de "la gestion de la crise du Nord"
malien, occupé par des groupes armés surtout islamistes, et la création
de "conditions" pour "la tenue d’élections présidentielles pour sortir
de la transition".
"C’est une réunion d’évaluation, nous voulons que les
Maliens organisent une espèce d’union sacrée autour des grands objectifs
à atteindre", a précisé le ministre burkinabè.
Des chefs d’Etat de la Cédéao réunis en sommet le 29
juin à Yamoussoukro avaient appelé le gouvernement malien de transition
du Premier ministre Cheick Modibo Diarra à être plus "inclusif".
Mis en place après le coup d’Etat du 22 mars à Bamako,
ce gouvernement est critiqué durement par la classe politique et la
société civile au Mali, et des participants au sommet le jugeaient trop
faible ou complaisant envers l’ancienne junte, officiellement retirée
mais toujours influente.
Le représentant français, reçu lundi à Abidjan par le
président Ouattara avant de se rendre à Ouagadougou, a dit avoir
"compris" que la "priorité" de Blaise Compaoré "était la stabilisation
de la situation à Bamako", même si "ça ne l’empêche pas en parallèle
d’entamer des discussions" notamment avec "l’ensemble des groupes du
Nord" et le Premier ministre malien.
M. Compaoré veut arriver à un gouvernement malien "plus
inclusif, qui rassemble le plus large spectre possible des forces
politiques maliennes et donc qui permette une transition la plus
inclusive possible", a poursuivi Jean Felix-Paganon.
"Nous, Français, c’est un objectif que nous partageons
pleinement. Nous faisons pleinement confiance à la médiation pour
permettre cet élargissement de l’assise de la transition", a-t-il
relevé.
OUAGADOUGOU (AFP)
00:19 - 03/07/12
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