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SUDAN

Another drive to gag the press by Sudan’s NISS

Reporters Without Borders (RSF) condemns another offensive against critical journalists and media outlets by Sudan’s National Intelligence and Security Service (NISS), which in the past week has seized entire issues of three privately-owned dailies and interrogated two journalists for covering sensitive issues.

In their latest bid to gag the press, NISS agents confiscated the entire print-run of the daily Al-Tayyar as it came off the press on two days running, on 10 and 11 June, in response to a column by reporter Shamael al-Nur in the 9 June issue in which she said President Omar al-Bashir’s resignation would benefit Sudan’s economy. The NISS summoned her twice and questioned her closely. “They reminded me that there are red lines and that I should have known the president was one of them,” she told RSF.


On 13 june, NISS agents seized Alyoum Altaly newspaper without reason. A week earlier, they already prevented the daily Al-Jareeda from distributing that day’s issue until 11 a.m. and restricted its distribution to the capital, Khartoum. For reporting this action, Ahmed Younes, a correspondent for the London-based daily Sharq Al Awsat, was arrested and interrogated by NISS agents for several hours on 7 June. Younes told RSF he was also questioned last month over an article about divisions within the ruling party and was given “strict orders not to cover certain subjects” on pain of losing his press accreditation and being imprisoned. “They talk about ‘red lines’ but they don’t tell us what they are and they vary according to the mood of the investigator at the time,” he said.


The NISS must stop operating as an ‘editorial police’ that censors journalists and systematically suppresses any critical publication, listing taboo subjects as it pleases,” said Arnaud Froger, the head of RSF’s Africa desk. “The survival of a free press in Sudan is at stake.


In February, RSF condemned a wave of arrests of journalists and confiscations of newspaper issues by the NISS that had begun the previous month. Issues of the Al-Jareeda and Al-Watan dailies were also seized without reason on 5 and 6 May.


Sudan is ranked 174th out of 180 countries in RSF's 2018 World Press Freedom Index.




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​2018

SOUDAN


Nouvelle offensive des services de renseignement soudanais contre la presse privée


Reporters sans frontières (RSF) dénonce les pressions de l'Agence de renseignement soudanaise à l’encontre des journalistes et médias critiques au Soudan. En moins d’une semaine, deux quotidiens privés ont été suspendus et deux journalistes interpellés pour avoir évoqué des sujets sensibles.

Confiscations, arrestations et interrogatoires... Depuis une semaine, les services de renseignement et de sécurité soudanais (NISS) mènent une nouvelle offensive pour museler la presse. Les éditions tout juste imprimées du quotidien Al-Tayyar ont été confisquées les 10 et 11 juin 2018 par les agents du NISS à la suite d’une chronique de Shamael al-Nur publiée le 9 juin. La journaliste y affirmait que la démission du président serait bénéfique pour l’économie nationale. Convoquée deux fois par l’agence de renseignement, elle a dit avoir subi un interrogatoire serré. “Ils m’ont rappelé qu’il y avait des lignes rouges à ne pas franchir et que le président était l’une d’elles”, a confié la chroniqueuse jointe par RSF.


Le 13 juin, les agents du NISS ont confisqué les éditions du quotidien Alyoum Altaly sans raison. Une semaine plus tôt, ils avaient interdit au quotidien Al-Jareeda de distribuer ses journaux avant 11h du matin, limitant la diffusion à la seule capitale Khartoum. Pour avoir relayé cette information, le journaliste Ahmed Younes, correspondant du quotidien Al Sharq Al Awsat basé à Londres, a lui aussi été arrêté et interrogé plusieurs heures par les agents de renseignement dès le lendemain. Contacté par RSF, le journaliste, qui avait déjà été interpellé le mois dernier pour un article sur les divisions du parti au pouvoir, a affirmé avoir reçu “l’interdiction formelle d’écrire sur certains sujets” sous peine de se voir retirer son accréditation et d’être jeté en prison. “Le problème est que les ‘lignes rouges’ dont ils font mention n’ont rien d’officiel et varient selon l’agent qui vous interroge”, a-t-il expliqué.


Les services de renseignement soudanais doivent cesser d’opérer comme une ‘police éditoriale’ qui censure les journalistes et réprime systématiquement toute publication critique, énumérant à leur gré les sujets tabous, dénonce Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. Il en va de la survie de la presse libre au Soudan.”


En février 2018, RSF avait déjà dénoncé une “chasse aux journalistes” après une série d'arrestations menée par les agents du renseignement. Les 5 et 6 mai derniers, les quotidiens Al-Jareeda et Al-Watan avaient également été confisqués sans raison.


Le Soudan occupe la 174ème place sur 180 dans le Classement 2018 de la liberté de la presse établi par RSF.






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