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PRESS RELEASE
05.07
.2018


Angolan court urged to drop defamation case against two journalists


Reporters Without Borders (RSF) calls for the dismissal of all charges against Angolan journalists Rafael Marques and Mariano Bras, who are facing the possibility of three-year jail terms for accusing a former attorney-general of corruption. A court in Luanda is due to issue its verdict on Friday.

This will be the fourth time in the past 18 months that Marques appears in court on charges of “insulting the public authority” and “offending a sovereign institution” in connection with his October 2016 article on the news website Maka Angola accusing then attorney general João Maria de Sousa of purchasing land illegally. Maka Angola’s founder and editor, Marques is one of Angola’s best known investigative journalists and has repeatedly been arrested and prosecuted as a result of his reporting on corruption. Bras is being tried with him in this case because he reprinted the story in his independent weekly O Crime.

The prosecution requested the maximum possible sentence, three years in prison, for Marques and Bras on 15 June. Marques’ lawyer told RSF that he was optimistic because the charges were “baseless.”

“Angola has had a change of regime and must now change its behaviour towards journalists,” said Arnaud Froger, the head of RSF’s Africa desk. “The promises made by the new president, João Lourenço, to break with his predecessor’s policies and promote press freedom must be translated into action. The justice system must also send a clear signal by dropping all the charges against Rafael Marques et Mariano Bras.”

Marques spent six weeks in prison and was tortured in 1999 for describing then President José Eduardo dos Santos as a “corrupt dictator” in an article. He received a six-month suspended prison sentence on a criminal defamation charge in 2015 for a book about human rights violations in Angola’s diamond mines.

When President Dos Santos stood down after 38 years of oppressive rule last September, his successor, João Lourenço, undertook to defend “freedom of the press.” His communication minister, João Melo, announced in an interview on 26 March that there would be a “debate (...) as soon as possible” about the decriminalization of press offences.

Angola is ranked 121st out of 180 countries in RSF's 2018 World Press Freedom Index.






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ANGOLA


Angola: RSF demande l’abandon des charges contre Rafael Marques et Mariano Bras

La justice angolaise va rendre, le 6 juillet, sa décision dans le procès de deux journalistes inculpés, Rafael Marques et Mariano Bras, pour avoir révélé une affaire de corruption impliquant un ancien procureur général. Reporters sans frontières (RSF) demande leur relaxe définitive.

Pour la quatrième fois en un an et demi, Rafael Marques se retrouvera vendredi 6 juillet devant les juges pour “insulte à l’autorité publique” et ’“offense à un organe souverain”. L’un des plus célèbres journalistes d’investigation angolais, arrêté et poursuivi à de multiples reprises pour ses enquêtes sur la corruption, sera fixé sur son sort dans une affaire qui l’oppose cette fois à l’ancien procureur général. Le fondateur du site Maka Angola est poursuivi pour un article d’octobre 2016 révélant l'acquisition illégale d’un terrain par le magistrat. Son confrère Mariano Bras est accusé d’avoir relayé l’article dans l’hebdomadaire indépendant O Crime

Le 15 juin dernier, le tribunal a requis la peine maximum, trois ans de prison ferme, contre les deux journalistes. Joint par RSF, l’avocat de Rafael Marques se dit “optimiste” assurant que ces accusations sont “sans fondement”. 

L’Angola a changé de régime. Elle doit maintenant changer ses pratiques à l’égard des journalistes, estime Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. Les promesses du nouveau président João Lourenço de rompre avec la politique de son prédécesseur et de promouvoir la liberté de la presse doivent impérativement se traduire par des actes. La justice doit elle aussi envoyer un signal fort en abandonnant toutes les charges qui pèsent contre Rafael Marques et Mariano Bras”.

En 1999, Rafael Marques avait passé un mois et demi en prison et subi des actes de torture pour avoir qualifié le président dos Santos de “dictateur corrompu” dans un article. Il avait également été condamné en 2015 à six mois de prison avec sursis pour "dénonciation calomnieuse", après la publication d’un livre exposant les abus des droits de l'homme commis dans les mines diamantifères d'Angola. 

Après avoir succédé en septembre dernier aux 38 ans de répression des journalistes sous la présidence d’Eduardo dos Santos, João Lourenço s’est engagé à défendre "la liberté de la presse”. Son ministre de la Communication João Melo a également annoncé au cours d’une interview le 26 mars la mise en place “le plus vite possible” d’un “débat” autour de la dépénalisation des délits de presse.

L’Angola occupe la 121ème place sur 180 pays dans le Classement 2018 de la liberté de la presse établi par RSF.


https://rsf.org/fr/actualites/angola-rsf-demande-labandon-des-charges-contre-rafael-marques-et-mariano-bras


REPORTERS SANS FRONTIÈRES / REPORTERS WITHOUT BORDERS (RSF)

Arnaud Froger

Responsable du bureau Afrique / Head of the Africa desk

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+33 1 44 83 84 76

CS 90247 75083 Paris Cedex 02


Skype: rsf_africa

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