*[image: Images intégrées
1]____________________________________________________________​COMMUNIQUÉ
<https://rsf.org/fr/actualites/congo-brazzaville-rsf-sinquiete-de-letat-de-sante-de-ghys-fortune-bemba-et-demande-sa-liberation>27.03​.2018
<https://www.facebook.com/Reporterssansfrontieres>
<https://twitter.com/RSF_Europe>*
*MAURITANIE*

* <https://rsf.org/fr/ranking>*
















*Un photojournaliste franco-marocain expulsé de Mauritanie pour une enquête
sur l’esclavageReporters sans frontières (RSF) dénonce la détention pendant
plus de trois jours et l’expulsion d’un photojournaliste franco-marocain.
Il enquêtait sur l’esclavage en Mauritanie, pratique illégale mais toujours
en vigueur dans le pays.Le reporter Seif Kousmate est arrivé samedi 24 mars
à Casablanca au Maroc après avoir été expulsé par les autorités
mauritaniennes. Ce photoreporter a été détenu arbitrairement pendant plus
de 3 jours au siège de la police de Nouakchott, après avoir été arrêté en
raison d’un reportage qu’il réalisait sur l'esclavage. Le photojournaliste
indépendant <http://hanslucas.com/skousmate/photo> a été interpellé le 20
mars, à la frontière avec le Sénégal d’où il devait prendre un vol retour
pour le Maroc. Transféré le jour même au siège de la police de la capitale
Nouakchott, il a été placé en détention et s’est vu confisquer son
ordinateur et son téléphone. Interrogé pendant trois jours, notamment sur
ses liens avec Biram Dah Abeid
<http://www.jeuneafrique.com/133756/politique/biram-dah-abeid-en-mauritanie-les-haratines-sont-trait-s-comme-des-objets/>,
ex-candidat à la présidentielle et figure du mouvement anti-esclavagiste en
Mauritanie interviewé au cours du reportage, le photojournaliste a décidé
d’entamer une grève de la faim, avant d’être finalement expulsé le 24 mars.
Contacté par RSF, le journaliste précise que les autorités l’ont d’abord
“soupçonné de terrorisme, puis d’activisme pour la cause des descendants
d’esclaves”.“La détention et l’expulsion de ce journaliste démontrent une
nouvelle fois le tabou et la censure qui entourent la question de
l’esclavage en Mauritanie, dénonce Arnaud Froger, responsable du bureau
Afrique à RSF. C’est la deuxième fois en un an qu’un reporter enquêtant sur
ce thème se fait expulser. La Mauritanie ne mettra pas fin à la pratique
illégale de l’esclavage en empêchant les journalistes de s’y intéresser.”
Plusieurs cartes numériques contenant les photos de Seif Kousmate ont été
confisquées par les autorités mauritaniennes mais le journaliste, qui a pu
récupérer son ordinateur portable et son appareil photo, assure avoir
suffisamment d'éléments pour être en mesure de publier son reportage
prochainement. En avril 2017, Tiphaine Gosse, une journaliste indépendante
française enquêtant sur l'esclavage en Mauritanie, avait déjà été sommée de
quitter le territoire
<http://abonnes.lemonde.fr/afrique/article/2017/05/16/esclavage-en-mauritanie-les-autorites-sont-dans-l-hypocrisie-et-le-deni_5128347_3212.html>
sous peine de se retrouver en prison.  La Mauritanie est l’un des derniers
pays à avoir aboli l’esclavage en 1981. Malgré une nouvelle loi rehaussant
la peine pour crime d’esclavage de 10 à 20 ans de prison adoptée en 2015,
environ 43 000 personnes, soit 1% de la population en sont encore victimes
selon un rapport d’Amnesty International
<http://www.rfi.fr/afrique/20180326-mauritanie-racisme-discriminations-rapport-amnesty-patuel>publié
la semaine dernière. En 2017, la Mauritanie occupe la 55ème place du
Classement de la liberté de la presse <https://rsf.org/fr/ranking_table>
établi par Reporters sans frontières. Le blogueur Mohamed Cheikh Ould
Mohamed
<https://rsf.org/fr/actualites/lettre-ouverte-au-president-mauritanien-pour-demander-la-liberation-du-blogueur-mohamed-cheikh-ould>
y est toujours détenu depuis plus de trois ans alors qu’il a déjà purgé sa
peine de deux ans de prison pour “mécréance
<http://www.jeuneafrique.com/491704/politique/peine-de-mort-pour-blaspheme-reduite-a-2-ans-de-prison-en-mauritanie-le-parquet-saisi-la-cour-supreme/>”
prononcée par la Cour d’appel de Nouadhibou le 9 novembre dernier. En
première instance
<http://fr.africanews.com/2017/10/26/mauritanie-un-blogueur-condamne-a-mort-pour-apostasie-sera-rejuge-en-novembre//>,
il avait été condamné à la peine de mort pour
“apostasie”.https://rsf.org/fr/actualites/un-photojournaliste-franco-marocain-expulse-de-mauritanie-pour-une-enquete-sur-lesclavage
<https://rsf.org/fr/actualites/un-photojournaliste-franco-marocain-expulse-de-mauritanie-pour-une-enquete-sur-lesclavage>______________________________________________________________________​[image:
Images intégrées
1]______________________________________________________________________PRESS
RELEASE
<https://rsf.org/en/news/call-release-ailing-brazzaville-newspaper-editor-held-13-months>27.03.2018*
* <https://www.facebook.com/Reporterssansfrontieres>
<https://twitter.com/RSF_Europe>*
*MAURITANIA*




*Mauritania expels freelance photographer for investigating slavery*
*Reporters Without Borders (RSF) condemns freelance photojournalist Seif
Kousmate’s arrest and deportation by the Mauritanian authorities for
researching a story about slavery, which is illegal but still practiced in
Mauritania.*

*Kousmate <http://www.seifkousmate.com/contact>*, who has French and
Moroccan dual nationality, arrived in the Moroccan city of Casablanca on 24
March following his expulsion.

Arrested by the Mauritanian authorities on 20 March at the border with
Senegal, from where he had planned to take a flight back to Morocco, he was
transferred the same day to police headquarters in the Mauritanian capital,
Nouakchott.

The police confiscated his laptop and mobile phone and detained him
arbitrarily for three days in Nouakchott, interrogating him, inter alia,
about his links with Biram Dah Abeid
<http://www.jeuneafrique.com/133756/politique/biram-dah-abeid-en-mauritanie-les-haratines-sont-trait-s-comme-des-objets/>,
a former presidential candidate and leader of the anti-slavery movement,
who he interviewed in the course of his reporting.

After starting a hunger strike, Kousmate was finally expelled on 24 March.
Contacted by RSF following his release, he said he was initially *“suspected
of terrorism and then of activism in support of the cause of the
descendants of slaves.”*

*“This journalist’s detention and expulsion has again demonstrated the
taboo and censorship surrounding the issue of slavery in Mauritania,”* said
Arnaud Froger, the head of RSF’s Africa desk. *“This is the second time in
a year that a reporter has been expelled for investigating this subject.
Mauritania will not end the illegal practice of slavery by preventing
journalists from covering it.”*

The Mauritanian authorities returned Kousmate’s laptop and camera but held
on to several memory cards containing photos he had taken. Kousmate said he
nonetheless still had enough photos to be able to complete his story and
get it published.

*Tiphaine Gosse*, a French freelance journalist who was investigating
slavery in Mauritania, was ordered to leave the country
<http://abonnes.lemonde.fr/afrique/article/2017/05/16/esclavage-en-mauritanie-les-autorites-sont-dans-l-hypocrisie-et-le-deni_5128347_3212.html>
in April 2017 or else be jailed.

Mauritania was one of the world’s last countries to abolish slavery,
finally making it illegal in 1981. Although a law was passed in 2015
increasing the penalty for slavery from 10 to 20 years in prison, an Amnesty
International report
<https://www.amnesty.org/en/latest/news/2018/03/mauritania-slavery-and-discrimination-human-rights-defenders-repressed/>
published last week estimated that 43,000 people, about 1% of Mauritania’s
population, are still slaves.

Ranked 55th out of 180 countries in RSF's 2017 World Press Freedom Index
<https://rsf.org/en/ranking_table>, Mauritania continues to detain *Mohamed
Cheikh Ould Mohamed*, a blogger
<https://rsf.org/en/news/open-letter-mauritanian-president-calling-blogger-mohamed-cheikh-ould-mohameds-release>
arrested more than three years ago who should have been freed after an appeal
court
<http://www.jeuneafrique.com/491704/politique/peine-de-mort-pour-blaspheme-reduite-a-2-ans-de-prison-en-mauritanie-le-parquet-saisi-la-cour-supreme/>
in the city of Nouadhibou reduced his sentence on 9 November to two years
in prison on a charge of “heresy.” He was originally sentenced to death for
“apostasy.”



*https://rsf.org/en/news/mauritania-expels-freelance-photographer-investigating-slavery
<https://rsf.org/en/news/mauritania-expels-freelance-photographer-investigating-slavery>*


REPORTERS SANS FRONTIÈRES / *REPORTERS WITHOUT BORDERS (RSF)*

Arnaud Froger

Responsable du bureau Afrique / Head of the Africa desk

__________________________________________________

+33 1 44 83 84 76 <%2B33%201%2044%2083%2084%2082>

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Twitter: @RSF_Africa




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