*[image: Images intégrées 1]*
*______________________________________________________________________*

*​PRESS RELEASE
<https://rsf.org/fr/actualites/congo-brazzaville-rsf-sinquiete-de-letat-de-sante-de-ghys-fortune-bemba-et-demande-sa-liberation>14.06.2018*

*SUDAN*

Another drive to gag the press by Sudan’s NISS
*Reporters Without Borders (RSF) condemns another offensive against
critical journalists and media outlets by Sudan’s National Intelligence and
Security Service (NISS), which in the past week has seized entire issues of
three privately-owned dailies and interrogated two journalists for covering
sensitive issues.*

In their latest bid to gag the press, NISS agents confiscated the entire
print-run of the daily *Al-Tayyar* as it came off the press on two days
running, on 10 and 11 June, in response to a column by reporter *Shamael
al-Nur *in the 9 June issue in which she said President Omar al-Bashir’s
resignation would benefit Sudan’s economy. The NISS summoned her twice and
questioned her closely. “They reminded me that there are red lines and that
I should have known the president was one of them,” she told RSF.


On 13 june, NISS agents seized Alyoum Altaly newspaper without reason. A
week earlier, they already prevented the daily *Al-Jareeda *from
distributing that day’s issue until 11 a.m. and restricted its distribution
to the capital, Khartoum. For reporting
<https://aawsat.com/home/article/1292571/%D8%A7%D9%84%D8%B3%D9%88%D8%AF%D8%A7%D9%86-%D8%A7%D9%84%D8%A8%D8%B4%D9%8A%D8%B1-%D9%8A%D8%AF%D8%B4%D9%86-%D9%85%D8%AC%D8%A7%D9%84%D8%B3-%D8%B3%D9%8A%D8%A7%D8%AF%D9%8A%D8%A9-%D9%85%D8%AB%D9%8A%D8%B1%D8%A9-%D9%84%D9%84%D8%AC%D8%AF%D9%84>
 this action, *Ahmed Younes*, a correspondent for the London-based daily *Sharq
Al Awsat*, was arrested and interrogated by NISS agents for several hours
on 7 June. Younes told RSF he was also questioned last month over an
article about divisions within the ruling party
<https://www.dabangasudan.org/en/all-news/article/continued-press-confiscations-in-sudan>
 and was given “strict orders not to cover certain subjects” on pain of
losing his press accreditation and being imprisoned. “They talk about ‘red
lines’ but they don’t tell us what they are and they vary according to the
mood of the investigator at the time,” he said.


“*The NISS must stop operating as an ‘editorial police’ that censors
journalists and systematically suppresses any critical publication, listing
taboo subjects as it pleases*,” said Arnaud Froger, the head of RSF’s
Africa desk. “*The survival of a free press in Sudan is at stake.*”


In February, RSF condemned a wave of arrests
<https://rsf.org/en/news/rsf-condemns-continuing-detention-four-sudanese-journalists>
 of journalists and confiscations of newspaper issues by the NISS that had
begun the previous month. Issues of the *Al-Jareeda *and* Al-Watan* dailies
were also seized
<https://www.dabangasudan.org/en/all-news/article/niss-confiscates-newspapers-covering-sudan-crises>
 without reason on 5 and 6 May.


Sudan is ranked 174th out of 180 countries in RSF's 2018 World Press
Freedom Index <https://rsf.org/en/ranking>.





*[image: Images intégrées
1]____________________________________________________________COMMUNIQUÉ
<https://rsf.org/en/news/call-release-ailing-brazzaville-newspaper-editor-held-13-months>14.​06.​2018*
*SOUDAN*


*Nouvelle offensive des services de renseignement soudanais contre la
presse privée*


*Reporters sans frontières (RSF) dénonce les pressions de l'Agence de
renseignement soudanaise à l’encontre des journalistes et médias critiques
au Soudan. En moins d’une semaine, deux quotidiens privés ont été suspendus
et deux journalistes interpellés pour avoir évoqué des sujets sensibles.*

Confiscations, arrestations et interrogatoires... Depuis une semaine, les
services de renseignement et de sécurité soudanais (NISS) mènent une
nouvelle offensive pour museler la presse. Les éditions tout juste
imprimées du quotidien* Al-Tayyar* ont été confisquées les 10 et 11 juin
2018 par les agents du NISS à la suite d’une chronique de* Shamael
al-Nur *publiée
le 9 juin. La journaliste y affirmait que la démission du président serait
bénéfique pour l’économie nationale. Convoquée deux fois par l’agence de
renseignement, elle a dit avoir subi un interrogatoire serré. “Ils m’ont
rappelé qu’il y avait des lignes rouges à ne pas franchir et que le
président était l’une d’elles”, a confié la chroniqueuse jointe par RSF.


Le 13 juin, les agents du NISS ont confisqué les éditions du quotidien *Alyoum
Altaly* sans raison. Une semaine plus tôt, ils avaient interdit au
quotidien *Al-Jareeda* de distribuer ses journaux avant 11h du matin,
limitant la diffusion à la seule capitale Khartoum. Pour avoir relayé
<https://aawsat.com/home/article/1292571/%D8%A7%D9%84%D8%B3%D9%88%D8%AF%D8%A7%D9%86-%D8%A7%D9%84%D8%A8%D8%B4%D9%8A%D8%B1-%D9%8A%D8%AF%D8%B4%D9%86-%D9%85%D8%AC%D8%A7%D9%84%D8%B3-%D8%B3%D9%8A%D8%A7%D8%AF%D9%8A%D8%A9-%D9%85%D8%AB%D9%8A%D8%B1%D8%A9-%D9%84%D9%84%D8%AC%D8%AF%D9%84>
cette
information, le journaliste *Ahmed Younes*, correspondant du quotidien *Al
Sharq Al Awsat *basé à Londres, a lui aussi été arrêté et interrogé
plusieurs heures par les agents de renseignement dès le lendemain. Contacté
par RSF, le journaliste, qui avait déjà été interpellé le mois dernier pour
un article sur les divisions du parti au pouvoir
<https://www.dabangasudan.org/en/all-news/article/continued-press-confiscations-in-sudan>,
a affirmé avoir reçu “l’interdiction formelle d’écrire sur certains sujets”
sous peine de se voir retirer son accréditation et d’être jeté en prison.
“Le problème est que les ‘lignes rouges’ dont ils font mention n’ont rien
d’officiel et varient selon l’agent qui vous interroge”, a-t-il expliqué.


“*Les services de renseignement soudanais doivent cesser d’opérer comme une
‘police éditoriale’ qui censure les journalistes et réprime
systématiquement toute publication critique, énumérant à leur gré les
sujets tabous*, dénonce Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF.
 *Il en va de la survie de la presse libre au Soudan*.”


En février 2018, RSF avait déjà dénoncé une “chasse aux journalistes
<https://rsf.org/fr/actualites/rsf-denonce-le-maintien-en-detention-de-quatre-journalistes-soudanais>”
après une série d'arrestations menée par les agents du renseignement. Les 5
et 6 mai derniers, les quotidiens *Al-Jareeda *et *Al-Watan* avaient
également été confisqués
<https://www.dabangasudan.org/en/all-news/article/niss-confiscates-newspapers-covering-sudan-crises>
 sans raison.


Le Soudan occupe la 174ème place sur 180 dans le Classement 2018 de la
liberté de la presse établi par RSF <https://rsf.org/fr/classement>.

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