Reporters sans frontières

Press release

08.07.18

GAMBIA

   

 

Gambian TV crew attacked by former dictator’s supporters

 

Reporters Without Borders (RSF) calls on the Gambian authorities to not allow violence against journalists to go unpunished and, in particular, to investigate the attack on two journalists with the public radio and TV broadcaster GRTS that took place at the funeral of former President Yahya Jammeh’s mother on 5 August.

 

Jammeh was ousted in January 2017 but the harassment of the media that characterized his years of dictatorial rule has not entirely disappeared from Gambia. GRTS reporter Louis Mendy said cameraman Modou Ceesay was slapped and punched by when he tried to film the funeral procession in the village of Bujinga and his camera was seized by his assailants, at least one of whom was wearing garments identifying them as members of the former ruling APRC party’s “security.” Mendy and Ceesay finally managed to get away when their driver arrived in their vehicle. They then filed complaint at a nearby police station.

“The new government’s promises to ensure respect for press freedom must urgently be translated into concrete action, starting with a thorough investigation to identify and punish those responsible for this attack, in order to end the Jammeh era’s old reflexes and systematic attacks on journalists,” said Arnaud Froger, the head of RSF’s Africa desk.“As long as the feeling of impunity prevails, the attacks will continue and the authorities will not succeed in ensuring a safe environment for journalists.

In a statement about the attack, the Gambian Press Union (GPU) called on the police to “investigate and bring the perpetrators to justice” and called on “party leaders to educate and sensitise their supporters to understand that journalists are not their enemy.” The police and political party supporters have posed the biggest threat to press freedom since Jammeh’s departure, the GPU said.

While covering a protest on 18 June, Home Digital FM manager Pa Modou Bojang was beaten by police officers who expressed nostalgia for the Jammeh era. This was just five months after Bojang returned from nine years in exile to escape the dictatorship. Before leaving, he was arrested and tortured for three weeks in 2008.

At an event to mark World Press Freedom Day on 3 May, then information and communication minister Demba Ali Jawo said: “Media freedoms and setting of standards are however meaningless if impunity continues. One way of ensuring that the media and media workers are protected is by ensuring justice and the rule of law.”

Gambia is ranked 122nd out of 180 countries in RSF's 2018 World Press Freedom Index, 21 places higher than in 2017. This was the world’s biggest rise in the 2018 index.

https://rsf.org/en/news/gambian-tv-crew-attacked-former-dictators-supporters

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Reporters sans frontières

Communiqué

08.07.18

GAMBIE

 

 

Gambie : une équipe de journalistes agressée par des partisans de l’ancien président

 

Deux journalistes de la radio et télévision nationale gambienne ont été attaqués alors qu’ils couvraient les obsèques de la mère de l’ex-président Yahya Jammeh. Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités d’ouvrir une enquête et de ne pas laisser impunies les attaques contre les journalistes.

 

Yahya Jammeh est parti depuis janvier 2017, mais les attaques contre la presse, caractéristiques de l’ancien régime, n’ont pas complètement disparu. Samedi 5 août, Louis Mendy et Modou Ceesay, journalistes pour la GRTS, la radiotélévision nationale gambienne, se sont rendus dans le village de Bujinga pour y couvrir les obsèques de la mère de l’ancien président gambien. Sur place, Louis Mendy raconte que son collègue a reçu une claque et plusieurs coups alors qu’il tentait de filmer le cortège. Leur caméra a également été saisie par un groupe de personnes dont au moins une portait un brassard de sécurité au nom de l’APRC, l’ancien parti au pouvoir. Les deux journalistes sont finalement parvenus à prendre la fuite grâce à leur chauffeur arrivé sur les lieux. Ils ont ensuite déposé une plainte au commissariat de police.

“Il est urgent que les promesses en matière de liberté de la presse du nouveau régime se traduisent par des actes concrets, en commençant par une enquête sérieuse pour identifier et sanctionner les auteurs de cette agression, afin que cessent les vieux réflexes de l’ère Jammeh et ses attaques systématiques contre les journalistes, estime Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. Tant que le sentiment d’impunité dominera, les attaques continueront et les autorités ne parviendront pas à garantir un environnement sécurisé pour les journalistes.”

Dans un communiqué, le syndicat des journalistes gambiens (Gambian Press Union - GPU) a appelé la police à “traduire les responsables de cette attaque en justice” et les leaders des partis politiques à “sensibiliser leurs militants afin qu’ils ne considèrent plus les journalistes comme des ennemis”. Selon le GPU, la police et les partisans des partis politiques ont constitué “la plus importante menace pour la liberté de la presse” dans le pays depuis le départ de Yahya Jammeh.

Le 18 juin, Pa Modou Bojang, directeur de la radio Home Digital Fm avait été violemment frappé en marge d’une manifestation par des éléments de la police qui avaient exprimé leur nostalgie de l’ère Yahya Jammeh. Torturé pendant trois semaines dans les geôles de l’ancien dictateur en 2008, ce qu’il l’avait conduit en exil, ce journaliste était de retour en Gambie depuis cinq mois seulement lorsqu’il a été agressé.

Lors de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai dernier, Demba Ali Jawo, l’ex-ministre de l’Information et de la Communication, avait affirmé que le développement des libertés pour les médias “ne servirait à rien tant que l’impunité continuerait” et que seuls “la justice et l’Etat de droit permettent d’assurer la protection des journalistes”.

La Gambie (122e) a gagné 21 places, soit la plus grosse progression mondiale, dans le Classement 2018 de la liberté de la presse établi par RSF.

https://rsf.org/fr/actualites/gambie-une-equipe-de-journalistes-agressee-par-des-partisans-de-lancien-president
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REPORTERS SANS FRONTIÈRES / REPORTERS WITHOUT BORDERS (RSF)

Arnaud Froger

Responsable du bureau Afrique / Head of the Africa desk

__________________________________________________ 

+33 1 44 83 84 76

CS 90247 75083 Paris Cedex 02

 

Nouvel album "100 photos de JR pour la liberté de la presse" 

New album "JR - 100 photos for Press Freedom"

 

   



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