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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
Reply To:
The Gambia and Related Issues Mailing List <[log in to unmask]>
Date:
Sat, 20 Feb 2010 13:13:05 EST
Content-Type:
multipart/alternative
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These abandoned wives generally are left with children or alone with no  
sense of love or security. They generally live among their in-laws (the  
husband's family) where they are tormented and their every move and outing  
watched and controlled. Besides a telephone call here and farthings there, the  
marriage is only in name and enslavement. Even if the husbands expect to  
re-unite with these "wives" in a short time, only 1 out of 10 such husbands  
actually are able to complete that promise. The women who get into these  
marriages are also hoping that as long as it may take, it is better than the  
suffering they would have endured without the token remittances of support. Is 
 it not better therefore to remain friends rather than encumber yourselves 
with  fosse marriage????? Guineenews shares some ideas and stories from the 
abandoned  wives. Marriage presumes a union of lifestyles. Allez. Haruna.
 
Les femmes mariées dont les époux se trouveraient ailleurs à la  recherche 
de l’eldorado traversent des moments difficiles dès fois. Par le fait  non 
seulement que les messieurs est loin d’elles mais aussi, dans les belles  
familles, elles sont soumises à de divers contrôles qui ne leur collent pas du  
tout la paix. Quelles sont entre autres les conséquences que cela peut 
provoquer  chez ces femmes pour lesquelles si le mariage était de la sorte, 
elles  n’allaient pas s’engager ? 

Nous avons aujourd’hui dans les familles, des  personnes qu’on appelle 
femmes mais qui ont le même statut que celles qui n’ont  encore pas eu de mari. 
Pour beaucoup plus d’illustrations voici la réaction de  quelques unes.

Maimouna Camara est une femme mariée il y a deux  ans mais le mari n’est 
jamais revenu depuis après le mariage. « Mon mari depuis  la première semaine 
de notre mariage, est parti et jusqu'à présent ; sinon que  les coups de 
téléphone, il n’y a rien d’autres. Je trouve cela très affreux  aujourd’hui, 
je regrette pourquoi j’ai accepté cette union ; je reste quand même  
confiante qu’il sera là un jour. »

Ramtoulaye Bah est élève de  cette même école. « J’ai refusé à 4 
candidatures dans la famille, elles sont  toutes de mes cousins qui vivent tous en 
occident mais, je me dis que je préfère  un paysan à leur place qui vie en 
Guinée au lieu que ceux –ci ne m’épousent et  me laissent ici. Je suis témoin 
de deux autres cas de mes amies qui se sont  faites mariées à des occidentaux 
mais ceux-ci ne sont jamais revenus. C’est  regrettable. »

De simples coups de téléphones, des transferts d’argent,  l’envoi des bons 
complets et d’autres articles ne signifie pas à vrai dire du  vrai amour. 
Que les Hommes prennent conscience et que les femmes aussi sachent  faire 
leur choix, qu’elles ne soient pas emportées par l’écho des biens  accumulés 
par ces gens de la diaspora, estiment plusieurs critiques.

Dans  le même angle, d’autres hommes condamnent cet acte d’abandon de sa 
femme au  profit de l’occident.

M. Touré est boulanger à Bailobaya dans  Dubréka : « Je condamne ce 
phénomène d’abandon, ces hommes qui laissent leurs  femmes mariées pour l’
occident, je me demande pourquoi il faut se marier et  laisser derrière sa femme c’
est alors inutile et même le Coran le condamne. On  se marie pour l’union ; l’
amour et la procréation mais si les deux ne frottent  pas ou l’on pourrait 
alors parler de ces actes là ? »

Dans les belles  familles, elles sont tout le temps suivies et contrôlées 
soit par les grandes  mères soit par les belles sœurs pour exactement savoir 
où vont-elles  lorsqu’elles s’habillent.

Morlaye Soumah est enseignant au lycée  du 2 octobre à Kaloum. « ces hommes 
doivent savoir qu’ils font de ces femmes des  prisonnières hors des calles 
car, selon une règle biologique, un corps ou une  partie d’un corps qui ne 
fonctionne pas s’atrophie. Sexuellement, il y en a qui  ne se retiennent pas. 
Ils conduisent leurs femmes vers la prostitution pure et  simple. Il est 
dit qu’au moins malgré la distance qui peut séparer un homme et  sa femme, il 
faut une fois l’entretenir après chaque quatre mois. Mais, il y en  a qui 
vont pour cinq ans ou six ans sans revenir cela est anormal  ».


Daouda Taban Sylla

Guinéenews, Conakry,  Guinée


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