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Tue, 29 May 2012 14:36:27 -0400
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Like me, the hon. minister Bazoum understands that MNLA is nothing but a phantom politicization of the criminal Targui gangs. Therefore, it is distracting to speak of an MNLA or a quelconque Azawad nation. Haruna.

I now give you the honorable minister Bazoum. The Bazooka.
 

Le ministre nigérien :  « Le Capitaine Sanogo n’a eu que le mérite d’avoir fait occuper les deux tiers de son pays »                        				        
                                                    
                          
Le ministre nigérien des affaires étrangères, Mohamed Bazoum, sur « la Voix de l’Amérique » :  « Le Capitaine Sanogo n’a eu que le mérite d’avoir fait occuper les deux tiers de son pays »
A l’issue d’une visite aux États-Unis, le chef de la diplomatie nigérienne a accordé une interview à la Voix de l’Amérique. Selon lui, la Cédéao doit être ferme face au Capitaine Sanogo. Il met en garde contre un péril islamiste dans la région. « Il faut mettre fin à cette situation et mettre les sanctions en application. Nous n’avons plus de temps à perdre »
Au Mali, malgré l’accord signé avec la Cédéao, le pouvoir de Dioncounda Traoré semble plus que jamais menacé. Que faire ?
Mohamed Bazoum : Il s’agit pour la Cédéao d’être conséquente et donc ferme. A dire vrai, Dioncounda Traoré n’a jamais eu de pouvoir parce que le capitaine Sanogo n’a jamais consenti à le lui en donner. Avec les évènements intervenus lundi dernier (NDLR : agression de Traoré au palais par des manifestants), on comprend que le coup d’Etat ne s’est jamais arrêté au Mali.Le capitaine Sanogo n’a jamais cessé de penser que personne d’autre que lui ne pouvait être chef de l’Etat.
On ne peut pas continuer cette situation où nous signons des accords qui sont foulés au pied le lendemain. Une telle situation au Mali est un danger pour la sous-région, si elle perdure.
Quelle réponse apporter, puisque l’influence du capitaine sur la vie politique malienne semble constante ?
Il faut mettre fin à cette situation et mettre les sanctions en application. Nous n’avons plus de temps à perdre.
Et l’option militaire ?
S’il le faut, il faut aller à Bamako sécuriser les autorités légitimes de la transition. Le dernier accord signé avec Sanogo lui fait beaucoup de concessions en considérant qu’il est un ancien chef de l’Etat. Alors qu’il n’a eu que le mérite d’avoir fait occuper les deux tiers de son pays, parfois par des forces étrangères de type terroriste.
Il a mis à bas l’Etat malien et divisé le Mali. Malgré cela, on lui a fait cette concession douloureuse pour nous pour qu’il cesse de perturber la transition. Je suis convaincu qu’il entretiendra l’ambiguïté et que le Mali va continuer de s’enfoncer.
La Cédéao a-t-elle les moyens d’intervenir militairement ?
Elle a un premier moyen imparable : les sanctions. Elles vont contribuer à affaiblir Sanogo, à le déstabiliser. Si elles ne sont pas suffisantes, alors il faut envoyer une force. Il y a une montée en puissance du dispositif.
 Est-ce un ultimatum de la Cédéao lancé au Capitaine Sanogo ?
Oui, il faut lui lancer cet ultimatum par les canaux appropriés. Je n’exprime ici que mon point de vue même si je sais qu’il est largement répandu dans la sous-région. Notre responsabilité est en jeu.
Y a-t-il un péril islamiste dans la région ? Cette semaine, l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique Abdelmalek Droukdel, a appelé ses combattants à imposer « graduellement » la Charia au Nord-Mali.
Oui. Quand des personnes comme lui ou d’autres qui animent les différentes katibas d’AQMI et de leurs alliés du Mujao, d’Ansar Dine, etc. occupent un territoire si important.
Ils ont à leur portée tout ce qui leur faisait défaut lorsqu’ils étaient confinés dans les montagnes des Iforas. Ils ont des armes, de la nourriture et du carburant. Lorsqu’on sait tout cela, on peut considérer qu’il y a un péril islamiste dans la région.
Vue la situation, la division territoriale du Mali n’est-elle pas amenée à durer ?C’est pour cela qu’il est urgent d’avoir un pouvoir au Mali soutenu par la communauté internationale et par la majorité des Maliens. Que ce pouvoir soit en mesure de reconstituer l’armée pour lutter contre AQMI.
 Mais, faut-il négocier avec les différents groupes rebelles notamment le MNLA ?
Aucune idée. S’il était possible de façon opérationnelle de faire une nuance entre eux et qu’il y a une utilité à discuter avec certains, pourquoi ne pas le faire ? Mais toute la difficulté c’est de savoir qui sont les différents acteurs. Si le MNLA existe et s’il a une quelconque force et qu’il peut contribuer à lutter contre le terrorisme, on peut dialoguer. Mais, je crains que le MNLA n’existe pas véritablement, qu’il ne soit pas un acteur intéressant et qu’on puisse perdre du temps. MNLA, Ansar Dine et autres, c’est quoi la différence ? Difficile de répondre.
Entretien réalisé par Nicolas Pinault et transcrit par Kassim Traoré.
L’Indépendant du 29 Mai 2012



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