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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Thu, 2 Dec 2010 20:38:07 -0500
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 of that country's elections.

Courtesy: Afribone-CN


Côte d’Ivoire : L’ONU exige la publication "sans délai" des résultats                        				        
                                                    
                          
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a réclamé mercredi la publication "sans délai" des résultats de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, après l’expiration des délais fixés.
"Le secrétaire général souligne la nécessité pour la commission électorale indépendante d’achever son travail et d’annoncer les résultats provisoires sans plus de délai", a souligné un porte-parole du chef de l’ONU.
"Le secrétaire général demande à toutes les parties ivoiriennes et aux institutions de faire preuve de responsabilité et de s’abstenir de toute initiative jusqu’à l’annonce des résultats provisoires", a-t-il ajouté.
Tout en admettant que la commission électorale devrait disposer d’un délai supplémentaire "si nécessaire", il a insisté sur le fait que la publication des résultats "était un élément crucial en ce qui concerne l’intégrité et la validité du processus électoral".
La commission électorale ivoirienne (CEI) n’a pas annoncé les résultats provisoires du second tour de la présidentielle du 28 novembre dans les délais légalement fixés à mercredi 00H00 GMT. Environ 40 minutes avant l’expiration du délai, le président de la CEI avait affirmé à la télévision que la commission "continuait de travailler" pour annoncer les résultats.
"Le secrétaire général regrette que la commission électorale indépendante n’ait pas encore annoncé les résultats provisoires" de l’élection, a ajouté le porte-parole du chef de l’ONU.

Plus tôt dans la journée, Ban Ki-moon avait déjà exhorté la commission électorale à annoncer les résultats sans délai. Le chef de l’ONU avait appelé "toutes les parties à permettre à la commission électorale indépendante d’achever ses travaux sans entraves, afin d’assurer l’intégrité des résultats de l’élection".
Le secrétaire général soulignait "que toute perturbation du processus électoral ne serait pas dans l’intérêt du peuple de Côte d’Ivoire ou de la stabilité future du pays".
Les appels se sont multipliés mercredi dans le monde pour que la CEI proclame enfin le nom du vainqueur du second tour entre le sortant et l’opposant .
Le camp Gbagbo compte sur l’annulation par le Conseil constitutionnel de votes "frauduleux" dans le nord, tenu par l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le coup d’État manqué de septembre 2002.
NEW YORK (Nations unies) (AFP) - jeudi 02 décembre 2010 
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Côte d’Ivoire : pour qui travaille le temps ?
A l’expiration du délai accordé à la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne pour annoncer le résultat du second tour de la présidentielle, les Ivoiriens ne savaient toujours pas qui était leur nouveau chef de l’Etat. Malgré les appels de la Communauté internationale durant la journée, aucune annonce n’était intervenue, ni au siège de la CEI à Abidjan, ni sur la télévision publique.

Notre travail se poursuit, nous ne l’avons pas encore achevé.Pas de résultats ce mercredi soir. A 23 heures, le Président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, a déclaré sur la RTI que le travail se poursuivait et que la Commission se tournerait vers le peuple dès qu’elle serait prête. A une heure du matin, un cadre de la commission est allé voir les quelque dizaines de journalistes intrépides qui veillaient encore devant la CEI, dans le quartier Cocody d’Abidjan, pour les inviter gentiment à aller se coucher.
Officiellement, le délai de trois jours dont dispose la commission est dépassé, mais son président ne semble pas s’en inquiéter. Selon une source à l’intérieur de la CEI, la quasi-totalité des procès-verbaux auraient été validés et la proclamation des résultats provisoires ne serait plus qu’une question d’heure. Youssouf Bakayoko reconnaît qu’il y a eu mardi soir « un acte regrettable » - la fameuse scène où un représentant de Laurent Gbagbo a physiquement empêché le porte-parole de la CEI de proclamer les premiers résultats nationaux - mais il affirme que la CEI a cherché à travailler sur la base du consensus.
Il reste à savoir si ce dépassement des délais va faire polémique ou non. Mercredi, le porte-parole de Laurent Gbagbo a déclaré que, passé minuit, la CEI ne serait plus compétente et que le Conseil constitutionnel devrait reprendre la main. Celui d’Alassane Ouattara a affirmé au contraire que cette période de trois jours n’était qu’un délai indicatif, et que la commission devait finir ce qu’elle avait commencé. Pour qui travaille le temps ? C’est toute la question.
Par Christophe Boisbouvier
Article publié le 02 Décembre par RFI.FR
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Présidentielle en Côte d’Ivoire : le pays toujours sans vainqueur à l’expiration du délai
La Côte d’Ivoire ignorait toujours le nom de son futur chef de l’Etat à l’expiration, mercredi à 00H00 GMT, du délai légal pour l’annonce des résultats du second tour de la présidentielle de dimanche, entre le sortant Laurent Gbagbo et l’opposant Alassane Ouattara.
A l’heure dite, malgré les appels conjugués de la communauté internationale et de l’ex-Premier ministre Ouattara durant la journée, aucune annonce n’était intervenue ni au siège de la Commission électorale indépendante (CEI) à Abidjan ni sur la télévision publique, a-t-on constaté.
Environ 40 minutes avant l’expiration du délai, le président de la CEI Youssouf Bakayoko avait affirmé à la télévision que la commission "continuait de travailler" pour annoncer les résultats provisoires, sans s’engager en rien sur la suite du processus.
Désormais, il revient normalement au Conseil constitutionnel de statuer sur les données qui lui seront transmises par la CEI, pour proclamer les résultats définitifs.
Le camp de a d’ores et déjà annoncé qu’il comptait sur un recours déposé auprès du Conseil pour faire annuler des votes "frauduleux" dans le nord, tenu par l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le coup d’Etat manqué de septembre 2002.
Le pays, où le couvre-feu qui devait s’achever ce mercredi a été prorogé jusqu’à dimanche, restait donc plongé dans l’incertitude en dépit de la mobilisation de la communauté internationale.
Peu après minuit, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a réclamé la publication "sans plus de délai" des résultats. Plus tôt dans la journée, le président français Nicolas Sarkozy et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton avaient appelé au respect des délais.
L’ex-Premier ministre , dont le camp affichait sa sérénité ces derniers jours, avait jugé dans l’après-midi "impératif" que le président de la CEI "proclame immédiatement les résultats provisoires", dans une déclaration faite à Abidjan.
Se disant "inquiet", l’opposant a exhorté son "frère Laurent Gbagbo" à respecter lappel qu’ils avaient signé ensemble la veille du vote, et dans lequel ils s’engageaient à se plier au verdict des urnes.
Mardi, une altercation était venue illustrer, devant les caméras du monde entier, l’ampleur des tensions au sein de la CEI.
Au moment où son porte-parole Bamba Yacouba allait annoncer de premières indications chiffrées, deux membres de la CEI pro-Gbagbo lui avaient arraché des mains les feuilles de résultats de différentes régions, au motif que ces données n’avaient pas été validées selon les règles, ce que Bamba Yacouba a contesté. Un porte-parole de M. Ouattara, Albert Mabri Toikeusse, a accusé le président Gbagbo d’être "dans une logique de confiscation du pouvoir", en tentant d’"empêcher" l’annonce des résultats.
Le camp Gbagbo ne cherche "aucunement" à "confisquer le pouvoir" mais "se battra" contre "toute logique d’usurpation du pouvoir", a rétorqué le porte-parole du président-candidat, l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan. "Nous nous battrons jusqu’au bout" pour faire invalider le vote "frauduleux" dans des régions du nord ex-rebelle, notamment celle de Bouaké (centre), fief des FN, a-t-il dit.
Pour y parvenir, le camp présidentiel entend passer par le Conseil constitutionnel, présidé par un proche du chef de l’Etat. "Au niveau du Conseil constitutionnel tout est encore possible", a-t-il averti.
ABIDJAN (AFP) - jeudi 02 décembre 2010 - 9h43


 




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