caution for her citizens to avoid visiting north Mali and taking part in the Touareg Cultural Festivities. AQMI issues an ultimatum to Mali to free four AQMI criminals arrested some time ago during a Mali army patrol in the desert within the next 20 days or they will execute their French hostage. I think a joint US/France/Dutch/Canadian/Niger/Burkina Faso/Chinese/Malian force ought to descend on these idiots and save them from their miserable lives. Whatever they do, Mali must not yield to their demands and threats and must not negotiate with the idiots. Haruna.


Nord Mali : ATT va-t-il céder aux pressions de Paris ? 



Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) menace d’exécuter le plus Malien des Français, Pierre Camatte, enlevé à Menaka (près de Gao) dans la nuit du 25 au 26 novembre 2009. L’organisation terroriste dirigée par Abou Zéïd vient de lancer un ultimatum à Bamako pour qu’il libère ses membres détenus depuis plusieurs mois. Faute de quoi, M. Camatte sera exécuté. Ce qui a mis Paris dans tous ses états face au pouvoir malien. Le président de la République va-t-il céder aux pressions exercées par « nos amis » de l’hexagone ? 
Une des qualités de la France de Nicolas Sarkozy et de Bernard Kouchner, c’est d’être très alerte quand il s’agit de la protection de ses ressortissants. Ainsi, trop souvent, quand un pétard se fait entendre dans un coin du contient noir bien quadrillé par les bases militaires françaises, "nos ancêtres les Gaullois" ordonnent rapidement un vibrant "rapatriez nos ressortissants".
Ce qui a fait dire à certains observateurs de a scène africaine que les Français sont les plus gros froussards de l’Europe. Ce qui, semble-t-il, a aussi exacerbé les présidispositions des terroristes et autres bandits de tout acabit à jeter leur dévolu criminel sur des Français, souvent bien intégrés dans les sociétés africaines.
C’est le triste et déplorable sort de Pierre Camatte, enlevé et pris en otage depuis le 25 novembre par les terroristes de Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).
Après quelques semaines de recherches et d’investigations, selon nos informations, des indices sur les pistes probables se font jour.
C’est le moment choisi par l’organisation terroriste pour menacer d’exécuter M. Camatte, si dans les 20 jours qui viennent, le Mali n’élargissait par "les quatre membres d’Al-Qaïda arrêtés il y a quelques mois dans le nord du Mali, lors d’une opération de ratissage d’une patrouille de l’armée". Signalons en passant que, parmi les personnes arrêtées, il y a un Burkinabé, deux Mauritaniens et un Algérien.
Selon nos informations, la France vient de saisir la balle au rebond pour mettre la pression sur Bamako de "tout mettre en œuvre pour faire libérer saint et sauf M. Camatte".
Or, des voix des plus autorisées ne cessent de s’élever, depuis un moment, pour dire que Pierre Camatte est aujourd’hui plus un Malien que français ; et Paris n’a pas à donner des instructions par rapport à ce dossier.
En outre, le climat de confiance entre Bamako et Paris a reçu ces dernières semaines un coup de froid dans la mesure où plusieurs officiels maliens ne cessent de monter au créneau, pour s’insurger contre la décision des autorités françaises interdisant à leurs ressortissants d’aller dans les régions septentrionales du pays.
Selon certaines sources, ce climat de froid est exacerbé par le refus du gouvernement malien de signer un accord de rapatriement d’immigrés maliens en France.
Seulement, Bernard Kouchner et ses amis ont trop vite oublié que Bamako a aujourd’hui une certaine expertise dans la gestion de dossiers de prises d’otages. En outre, les menaces des islamistes de AQMI font partie de leur technique de négociation. ATT saura agir pour déjouer ces pièges.
Faut-il dire alors comprendre que, si les discussions pour la libération de M. Camatte piétinent, c’est par manque de confiance et une absence de sérénité des autorités françaises, qui s’agitent trop vite et trop bruyamment ? Des indiscrétions, découlant de la récente tournée africaine du ministre Bernard Kouchner, vont dans ce sens.
Bruno D SEGEBJI
L’Indépendant du 12 Janvier 2010.

L’Indépendant du 12 Janvier 2010.



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