Every agricultural community uses pesticides in one way or the other to
ensure healthy harvest. Sometimes there are leftover or unused pesticides which,
like America's nuclear waste, can wreak havoc on the local community if not
properly disposed of. Remember Ivory Coast and toxic chemical dumping? Wonder
what happened to those contaminated sites and civilians. It will be worth
re-visiting. Anyway, Mali has a program of securing these pesticides in
containers and shipping them overseas where they are rendered inert.
It may be worth considering a recycling industry either in-situ or where
transit storage of these chemicals is done, to render the chemicals inert or to
transform them into usable pesticides. All nations should be gearing up for
scientific research into green pesticides. That is the way of the future.
Nature has secrets in the way it culls nuisance pests and other disease-causing
life. It will be valuable if the African nations can be on the frontlines into
research for such green pesticides. I remembered some 20 years ago when a
friend chemist working with Gerharty and Miller was excited about superbugs to
help the EPA in remediation of superfund sites. A similar vision that is
regional in West Africa could prove a wise investment for the future of
agriculture. I am sure Mali incurs a cost for the evacuation and remediation of such
pesticide waste, nevermind the value to the eventual remediator. Haruna.
Courtesy: L'ESSOR
Polémique autour de la décharge de Noumoubougou :
l'Essor n°16285 du - 2008-09-15 08:00:00
Ils assurent que les pesticides entreposés sont en transit sur le site et
qu'ils ne représentent aucun danger pour la population
La gestion des pesticides obsolètes a toujours constitué une vrai
préoccupation dans nos pays. Pour centraliser et conditionner la totalité des déchets
toxiques existant sur le territoire, le Mali avec l'appui de ses partenaires
a décidé de créer plusieurs décharges. Parmi les sites choisis figure celui
de Noumoubougou, un village situé à 35 km de Bamako, dans la commune de
Tienfala.
Ce site accueillera les déchets de Bamako et environs. Les pesticides
obsolètes entreposés resteront pour une période transitoire, avant d'être évacués
vers Europe.
Mais les habitants de la commune ne l'entendent pas de cette oreille. Ils
l'ont fait savoir jeudi dernier en organisant un sit-in à l'occasion d'une
visite organisée par le Programme africain relatif aux stocks des pesticides
obsolètes (PASP).
Les manifestants (dont des élus communaux) avaient occupé l'entrée de la
décharge. Ils tenaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire entre autres
slogans "non au déchets toxiques", "51 hectares = 200 paysans expropriés",
"Tienfala n'a pas oublié Abidjan" (en référence aux déchets toxiques qui
avaient contaminé la capitale ivoirienne).
Après une brève visite sur le site, la délégation est revenue à Bamako. Le
coordinateur du PASP, Demba Sidibé, et ses collègues ont ensuite rencontré la
presse pour "éclairer" l'opinion nationale sur la question. "Je comprend la
réaction des populations. Mais je voudrai leur dire de se calmer. J'ai été
parmi ceux qui ont animé des ateliers de formation sur la gestion des
pesticides dans la région de Koulikoro. Je ne vais quand même pas venir aujourd'hui
intoxiquer ces mêmes populations !", a plaidé Demba Sidibé.
Le coordinateur du PASP a expliqué que depuis les années 1960, le Mali
utilise plusieurs types pesticides dans la lutte contre les criquets pèlerins, les
oiseaux granivores et autres déprédateurs. Actuellement, le pays compte
environ 321 sites où ces produits sont déposés. Il faut donc les rassembler
avant de les transporter vers des pays qui disposent de moyens techniques pour
les détruire.
Son collègue et expert en pesticides, Cheick Hamallah Sylla, a pour sa part,
certifié que les containers contenant des pesticides obsolètes et entreposés
pour l'instant sur le site de la décharge en construction, sont sécurisés
et qu'ils font l'objet d'un suivi régulier. "Nous avons un container plein, un
autre contenant 100 kg de produits toxiques et le troisième est vide. Les
fûts dans lesquels les pesticides se trouvent sont sur des palettes et cela
nous permet de déceler d'éventuelles fuites", a-t-il assuré.
Selon Cheick Hamallah Sylla, cette décharge a été homologuée par les experts
de la Banque mondiale et de la FAO. Elle répond donc aux normes
internationales.
Par ailleurs les pesticides n'y resteront que le temps qu'une société
internationale européenne viennent les enlever. Cela devrait se faire courant 2009.
"Il n'y a pas beaucoup de pays, même en Europe, qui possèdent la technologie
nécessaire pour détruire les pesticides. Je voudrai que nos populations
sachent aussi que dans tous les pays du monde, les décharges existent, car on ne
peut pas continuer à jeter les ordures, qu'elles soient solides ou liquides
dans la nature. Nous devons stocker les déchets et utiliser la technologie
qui est à notre portée pour en tirer profit. A Noumoubougou, par exemple, nous
pourrons utiliser les ordures de Bamako pour faire marcher des turbines afin
produire de l'électricité", préconise Sylla.
P. MBEN
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