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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Date:
Fri, 2 Oct 2009 14:48:28 -0400
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They want to bury the CODE of RUMOURS once and for all and like OBAMA's Health Insurance Reform Project, they want to resurrect the Mali CODE proper.



I am so happy for Mali, it ain't a joke. Allez. Haruna.



L’espace des débats annoncé par la maison de la presse ouvert hier : Les journalistes à l’école du Code des Personnes et de la Famille 






Au plus fort de la controverse qui a suivi l’adoption, le 3 août dernier, du Code des personnes et de la famille par l’Assemblée nationale, la Maison de la presse du Mali avait annoncé l’instauration d’un espace de débats pour faire connaître le plus amplement possible le contenu du document et dissiper les malentendus. Cette initiative connaît, depuis hier jeudi 1er octobre, un début de matérialisation avec l’atelier de formation destiné à permettre aux journalistes de maîtriser le Code dans ses méandres les plus profonds pour mieux l’expliquer au public. A l’ouverture de cette rencontre, le Secrétaire général du ministère de la Justice, Badou Hassèye Traoré, qui se trouvait aux côtés du président de la Maison de la presse, Makan Koné, a relevé qu’il s’agit de faire en sorte que le texte sortira de ce débat soit « un véritable Code des personnes et de la famille et non un Code des rumeurs ». 

La cérémonie d’ouverture de cet atel
ier de formation d’une trentaine de journalistes, sur le contenu du Code des personnes et de la famille, s’est déroulée en présence du Chef de Cabinet du ministre Maharafa Traoré, une cheville ouvrière du Code, qu’il a bien défendu devant l’Assemblée nationale, le 3 août, du représentant de la ministre de la Communication et des nouvelles technologies, du président de la Maison de la Presse (MP).

A signaler que le texte adopté, le 3 août, par une majorité écrasante des députés à l’Assemblée nationale, a été violemment contesté par la communauté musulmane et renvoyée ensuite par le président de la république en seconde lecture devant les députés.

Pour le représentant du ministre de la Justice, le Secrétaire général Badou Hassèye Traoré, l’élaboration du Code des personnes et de la famille a fait l’objet de longues concertations, parce qu’il s’agit d’« un Code d’une importance capitale pour notre peuple ». Le processus de codification est entamé depuis 1996 avec une implication de toutes les couches sociales, administratives et politiques du pays.

Le représentant du Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Maharafa Traoré, a rappelé les différents textes qui ont marqué l’évolution du droit de la famille au Mali, notamment la loi n° 62-17 AN/RM du 3 février 1962 portant
 Code du mariage et de la tutelle ; l’ordonnance n° 73-036 du 31 juillet 1973 portant Code de la parenté.

Et Hassèye Traoré, de souligner que « l’évolution sociale, économique et politique du Mali ; et la ratification par notre pays des principaux instruments juridiques de protection et de promotion des droits humains, ont rendu nécessaire, une relecture du Droit de la famille ».

Les concertations régionales ont été organisées dans toutes les capitales régionales et le District de Bamako, suivies d’une synthèse nationale. Il a déploré que le Code ait souffert d’un déficit de communication. Ce qui a abouti à un certain nombre d’incompréhensions.

Résultat : le rejet du texte par une importante frange de la population, notamment la communauté musulmane.

A travers cet atelier, a indiqué le représentant du ministre de la Justice, le Gouvernement compte sensibiliser les journalistes afin qu’ils véhiculent la bonne information à propos du Code.

Ainsi, « au lieu du Code des rumeurs, on aura un véritable Code des personnes et de la famille pour le Mali », a-t-il conclu. Les autres intervenants, Alfousseyni Sidibé du ministère de la Communication et Makan Koné de la Maison de la Presse, ont salué l’initiative de cet atelier de formation et de sensibilisation des journalistes, pour mieux communiquer autour du Code.

La première sé
ance de la formation a été ensuite ouverte avec les exposés de deux formateurs, tous deux, magistrats chevronnés, Mamadou Tidiane Dembélé (directeur des affaires judiciaires et de la législation) et Mme Kéita Lallémeriem Zouboye, Chef de Cabinet du ministre de la Justice.

Les exposés ont porté sur le processus d’élaboration du Code, les personnes, le nom, prénoms et nationalité, le mariage, les fiançailles, le divorce et la séparation des corps, etc.

Bruno D SEGBEDJI
02 Octobre 2009.


02 Octobre 2009.






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