GAMBIA-L Archives

The Gambia and Related Issues Mailing List

GAMBIA-L@LISTSERV.ICORS.ORG

Options: Use Forum View

Use Monospaced Font
Show HTML Part by Default
Show All Mail Headers

Message: [<< First] [< Prev] [Next >] [Last >>]
Topic: [<< First] [< Prev] [Next >] [Last >>]
Author: [<< First] [< Prev] [Next >] [Last >>]

Print Reply
Subject:
From:
Haruna Darbo <[log in to unmask]>
Reply To:
The Gambia and Related Issues Mailing List <[log in to unmask]>
Date:
Sun, 16 May 2010 19:49:12 -0400
Content-Type:
multipart/alternative
Parts/Attachments:
text/plain (12 kB) , text/html (13 kB)

Transummary to come later.

You will recall that Hon. Sow had resigned his post as Minister in the new ATT government amid allegations of fraud, corruption, money laundering, and conflicts of interest by the EU. Hon. Sow had tendered his resignation in order to save ATT undue embarassment and corrosive malignancy even though he was confident in his innocence in the EU matter and other matters prior particularly those of Fitina Corporation dealing with Mali's textile industry. Anyway it is complicated but coleagues of Hon. Sow within the EU had intercepted his email communications and forwarded them to EU headquarters purportedly raising alarms of double-dealing and other gratuitous conflicts of interest veneers. The whole thing was a big mess. The EU has finally published her report on the matter and it seems to vindicate Hon. Sow to a large extent or at the very least determine charges of corruption and money laundering as INCOMPLETE. If the glove doesn't fit, you must aquit. I'd like to lay a hand on that report.
Haruna.

Courtesy: AFRIBONE-CN / Bamako Daily.

Blanchi dans l’Affaire CDE, Ahmed Sow reprend ses actions patriotiques ! 




Après avoir été définitivement blanchi dans l’affaire dite des fonds de l’Union européenne, notre compatriote Ahmed Sow vient d’apporter son appui pour l’acquisition d’un financement de 350 millions de dollars en faveur du Mali pour la construction de l’Autoroute Bamako-Koulikoro, d’un pont à Koulikoro et d’une bretelle d’accès à l’autoroute Bamako-Ségou.
En démissionnant de son poste de ministre de l’Energie des Mines et de l’Eau en septembre 2008, « pour sauvegarder les intérêts de son pays », Ahmed Sow faisait l’objet d’une enquête des instances communautaires chargées de la lutte antifraude de l’Union européenne (OLAF).
En effet, on le suspectait d’avoir favorisé un usage illégal des fonds de l’Union européenne. Mais, les conclusions de l’enquête administrative menée par l’Office européenne de lutte antifraude (Olaf) ont permis de tirer cette affaire au clair, blanchissant au grand jour le ministre Sow.
Aujourd’hui, cette histoire semble tourner et Ahmed Sow vient encore une fois de prouver à ses adversaires qu’il aime son pays puisque que la société Amic-Invest dont il est responsable est à l’origine du financement respectif de l’Autoroute Bamako-Koulikoro, d’un pont à Koulikoro et d’une bretelle d’accès à l’autoroute Bamako-Ségou pour un coût total de 350 millions de dollars.
Flash Back sur l’Affaire OLAF
Ahmed Sow a été nommé en février 2005 à la tête du Centre pour le développement de l’entreprise (CDE), une institution consacrée à la coopération de l’Union européenne (UE) avec les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Là, Sow reçoit pour mission de moderniser des services jugés inefficaces : « En gros, on accusait le CDE d’être un repaire de fainéants, une coquille vide », affirme un proche du dossier.
À la suite de diverses évaluations internes, Sow et son adjoint, Christian Claudon, décident en octobre 2006 de relever de ses fonctions l’expert en charge du service informatique, Terry Battersby. Dès lors, celui-ci recueille des fichiers informatiques à charge contre Sow, et les transmet à l’un de ses amis, le député européen britannique, Brian Simpson, qui saisit l’Olaf.
Le 26 mars 2007, une quinzaine d’enquêteurs débarquent par surprise au siège du CDE à Bruxelles, en plein conseil d’administration, et saisissent des informations extraites de l’ordinateur de Sow, entre autres.
Trois mois plus tard, celui-ci présente sa démission pour se mettre à la disposition d’Amadou Toumani Touré (ATT), qui vient d’être réélu le 29 avril à la présidence de la République du Mali. Un départ éventuel dont le conseil d’administration du CDE avait- il été informé dès sa nomination à la tête de celui ci.
Voilà le 3 octobre, Ahmed Sow est nommé ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines dans le gouvernement de Modibo Sidibé. Mais des adversaires politiques du président malien y voient surtout une marque de soutien condamnable d’ATT envers un proche soupçonné de fraude par la Commission européenne, le principal bailleur du pays.
Au même moment, l’enquête de l’Olaf se poursuit. D’abord au Sénégal, puis au Mali. Sow est soupçonné d’y posséder des sociétés fictives et d’avoir détourné des millions d’euros. Des fuites relayées par la presse britannique se font l’écho d’allégations graves, mais souvent approximatives.
Les fausses accusations ‘’coulaient à flots’’, Certains stipulaient que M. Sow aurait perçu en 2001 un salaire de 315 000 livres - voire 395 000 selon les versions - de la filature malienne Fitina (Société de fils et tissus naturels d’Afrique) en rétribution de ses conseils.
Pour d’autres, Sow aurait détenu entre 15 % et 20 % des actions de Fitina. Ce que dément catégoriquement l’intéressé, contacté par J.A.
« Au début du projet, en 2001-2002, les promoteurs de Fitina m’ont demandé de revenir au Mali pour diriger la société. Les contrats du CDE étant de cinq ans à l’époque, j’ai envisagé cette possibilité. Mais la crise ivoirienne est arrivée en septembre 2002, remettant en cause la viabilité de l’entreprise, et j’ai préféré poursuivre ma carrière au CDE ».
De ce fait, après avoir subi des délais et des coûts de construction dépassant toutes les prévisions, et après avoir perdu les marchés ivoirien et mauricien auxquels sa production était destinée, la filature ne fonctionnera vraiment que trois mois, entre juillet et octobre 2004.
Procédure exceptionnelle
À la suite de la remise du rapport de l’Olaf, le 11 avril dernier, la Banque européenne d’investissement (BEI), qui a contribué au financement de Fitina à hauteur de 3,7 millions d’euros, et la Commission européenne réclament une procédure exceptionnelle : la restitution de leurs fonds et envisagent des poursuites judiciaires. Les 25 et 26 avril, de nouvelles informations relayées par le Financial Times, RFI et l’AFP font état d’un possible « conflit d’intérêts » entre l’ex-directeur du CDE et Fitina.
Les responsables de la filature, au premier rang desquels figure l’homme d’affaires malien Djibril Baba Tabouré, sont désormais soupçonnés d’avoir acquis des machines de seconde main auprès de la société Texway, implantée dans l’est de la France, au prix du neuf (environ 720 000 euros), afin d’empocher la différence.
D’où la saisine du tribunal de Mulhouse, dont le procureur n’a, pour le moment, ouvert aucune instruction. « La procédure peut être longue et durée des années », confie-t-on au bureau du procureur.
Il n’en reste pas moins que Sow, face aux allégations de corruption, se défend de plus belle : « L’idée était justement d’amortir - grâce à Fitina - les équipements de filature d’une région atteinte de plein fouet par la crise du textile [l’Alsace, NDLR] en l’implantant dans un pays en développement. Le Mali a été choisi sur la recommandation d’études indépendantes.
La BEI aurait-elle accordé un prêt sans étudier la nature de l’investissement ? S’il y a eu un problème d’évaluation, c’est de la BEI qu’il provient. Mais cette institution, notée AAA, ne veut pas le reconnaître. Enfin, comment, en qualité de fonctionnaire du CDE - que je ne dirigeais même pas en 2001 -, aurais-je pu influencer ce prêt ? »

La BEI aurait-elle accordé un prêt sans étudier la nature de l’investissement ? S’il y a eu un problème d’évaluation, c’est de la BEI qu’il provient. Mais cette institution, notée AAA, ne veut pas le reconnaître. Enfin, comment, en qualité de fonctionnaire du CDE - que je ne dirigeais même pas en 2001 -, aurais-je pu influencer ce prêt ? »
Sow serait-il une victime de l’emballement de la machinerie administrative ? C’est du moins la version que celui-ci défend. Et elle sera confirmée avec la publication du rapport de l’Olaf par la Commission européenne en décembre 2009.
Entre temps, monsieur Ahmed SOW, ministre de l’Energie, des Mines et de l’Eau a remis le 29 septembre 2008, sa démission au Premier ministre, une semaine avant la visite de l’ancien commissaire européen au Développement, Louis Michel. Une décision, avait-il justifié à l’époque, pour ne pas gêner le gouvernement du Mali.
Aujourd’hui, l’histoire lui donne raison. Lui qui avait continué à se battre pour le Mali sur tous les fronts comme le témoignent les nombreuses missions effectuées au compte du pays auprès des bailleurs de fonds, notamment du côté de l’Asie et du Moyen orient.
D’ailleurs, c’est dans cette zone qu’il accomplit de véritables prouesses. En effet, c’est sous le pilotage de la société Amic-Invest, que dirige Hamed Sow que le gouvernement malien et le groupe chinois CAMCE viennent de signer un protocole d’accord en vue de la construction d’une autoroute reliant Bamako à Koulikoro.
Ce protocole prévoit aussi un pont à Koulikoro et d’une bretelle d’accès à l’autoroute Bamako-Ségou. Le coût total du projet est estimé à plus de 350 millions de dollars. Un exploit qui fait certainement appel à d’autres pour le développement du Mali.
Alou Daou
Le Quotidien de Bamako du 14 Mai 2010.

Le Quotidien de Bamako du 14 Mai 2010.






¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
To unsubscribe/subscribe or view archives of postings, go to the Gambia-L Web interface
at: http://listserv.icors.org/archives/gambia-l.html

To Search in the Gambia-L archives, go to: http://listserv.icors.org/SCRIPTS/WA-ICORS.EXE?S1=gambia-l
To contact the List Management, please send an e-mail to:
[log in to unmask]
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

ATOM RSS1 RSS2