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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Sat, 8 Jan 2011 22:20:01 -0500
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After a long illness in Paris, France. He was founder of Harmonica Jazz  

band cum Super Diata Folk Band of Niarela. In 1963, and with the Mali Ballet,  

Zani concluded a first ever tour of the United States by an African band. 

He  would return with this ensemble to the New Orleans Jazz Festival in 1997 

after  gracing Arts Festivals in Nigeria, Libya, Finland and the Martinique  

Isles.

 

Zani is holder of the Gold Medal of Folklore and first prize at the 1966  

World Black Arts Festival in Dakar. Zani also assisted with the Docudrama 

about  SOUNDIATA Keita at Mali's Culture Palace.

 

Haruna. May Allah receive him with mercy and a peaceful repose. Here is  

Youssouf Doumbia of the ESSOR Newspaper.

 

 

Zani Diabaté n’est plus : Salut  l’artiste ! 

 

Il jouait de presque tous les instruments de  musique. Et s’est illustré 

comme l’un des meilleurs danseurs des Ballets  maliens 

C’est  un de ses artistes les plus illustres que notre pays vient de perdre 

en la  personne de Zani Diabaté, guitariste émérite du Super Djata Band, et 

célèbre  danseur des Ballets maliens. Il est décédé mardi à Paris des 

suites d’une longue  maladie. Son corps sera rapatrié dans les prochains jours. 

Zani Diabaté était un  véritable homme orchestre. Au sein de son groupe, le 

Super Djata Band, il jouait  de presque tous les instruments de musique - 

tant modernes que traditionnels -  couramment utilisés dans notre pays : le 

bara, le balafon, le djembé, les  guitares sèche et électrique, la batterie, 

pour ne citer que ceux-ci. 

Il s’est également illustré au sein des Ballets maliens comme l’un  des 

meilleurs danseurs et maître danseur de notre pays. Zani Diabaté est né en  

1949 à Bamako. Son père qui jouait du balafon, séjournait longuement à Bamako 

où  il animait la cour du chef de canton et de la famille fondatrice, 

Maridjè Niaré.  Très jeune, il accompagnait déjà son père au bara. C’est à la 

demande du  Commissaire à la jeunesse de l’époque, Jules Traoré, que Zani a pu 

rester à  Bamako, car son père voulait le ramener au Burkina, explique N’Tji 

Diakité,  chorégraphe et ancien directeur des Ballets maliens. Avec les 

enfants de Madou  Badian Kouyaté, il crée à Niaréla un petit orchestre, dénommé 

"Harmonica jazz",  au début des années 1960. 

Le bon musicien qu’il était sera repéré et appelé à l’Orchestre  national, 

sous la houlette du chef d’orchestre Panka Dembélé. On raconte qu’il  

était si petit à l’époque, qu’on le plaçait sur un tabouret pour lui permettre  

de jouer de la tumba, l’instrument auquel il était affecté dans un premier  

temps. Fort de l’expérience acquise dans cette formation, il transforme l’ 

 « Harmonica jazz » en Diata band en 1969-1970, un nom typiquement  malien. 

Ce changement de nom visait à se conformer à la mode du retour à nos  

valeurs traditionnelles. Le Djata band commence alors à travailler sur notre  

folklore. 

Il s’installe alors au village Kibaru, symbole de cette  réappropriation 

culturelle, avec ses cases rondes au toit de chaume. L’orchestre  y assure l’

animation en permanence, parallèlement à ses nombreuses tournées à  l’

intérieur du pays. Certains estiment d’ailleurs que c’est là-bas qu’il  engrange 

ses plus grands succès. Dans le Super Djata Band, Zani Diabaté a  beaucoup 

travaillé avec des artistes comme Daouda "Flany" Sangaré (chant lead),  Aliou 

Fané (chant), Mamadou "Johnny" Diabaté (chant), Dounanké Koita (guitare).  

Au total, cet illustre orchestre sort trois albums qui sont : « Zani  

Diabaté & the Super Djata Band » (années 1970), en 1988 "Ni Zani Mana"  et "Kolon 

Ni kolongala". Parallèlement, il poursuit sa carrière de danseur. 

Ainsi depuis 1963, il continue de danser et de faire danser au  sein du 

Ballet. L’homme est marqué par sa première tournée aux Etats-Unis en  1972 avec 

les Ballets maliens. 77 représentations dans différents États, en deux  

mois de séjour. C’est la première fois qu’une troupe africaine est aussi  

sollicitée au pays de l’Oncle Sam. En 1976, Zani participe au Festival des arts  

nègres à Lagos au Nigeria ; en 1985 ce fut le Festival panafricain de la  

jeunesse à Tripoli (Libye). En 1990, les Ballets maliens sont invités au  

Festival international de musique et de danse de Kuopio en Finlande ; la  même 

année, ils se produisent au Festival international de danse de Fort de  

France en Martinique. 

Zani fait également partie de la grande délégation malienne qui se  rend au 

« New-Orlean’s jazz fest » en 1997 aux USA. Les Ballets  maliens animent l’

exposition universelle du siècle à Lisbonne, au Portugal en  1999, la 

cérémonie d’ouverture du Sommet de l’OUA d’Algérie en 2000, et  l’exposition de 

Hanovre en Allemagne en 2000. 

En 2008, Zani fait partie de la célèbre tournée au Japon, puis en  2008 au 

Festival « V Tambour du Monde » dans l’État de Miranda au  Venezuela. Zani 

Diabaté est médaillé d’or du folklore au Théâtre des Nations à  Paris en 

1963. Il a aussi reçu, en 1966, le Premier prix au Festival mondial des  Arts 

nègres à Dakar. 

Malgré sa retraite en 2006, Zani Diabaté a continué à prêter main  forte au 

ballet malien. C’est ainsi qu’il prit part à la dernière mise en scène  de 

"Soundjata, l’épopée manding" présenté en avant- première le 26 novembre  

dernier au Palais de la culture. Il laisse une veuve et cinq orphelins dont  

Boubacar Diabaté, dont le talent de joueur de djembé est de plus en plus 

célébré  au Mali et à l’extérieur, notamment aux USA. Dors en paix Zani. 

Youssouf Doumbia 

Essor du 06 Janvier  2011.





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