GAMBIA-L Archives

The Gambia and Related Issues Mailing List

GAMBIA-L@LISTSERV.ICORS.ORG

Options: Use Forum View

Use Monospaced Font
Show HTML Part by Default
Show All Mail Headers

Message: [<< First] [< Prev] [Next >] [Last >>]
Topic: [<< First] [< Prev] [Next >] [Last >>]
Author: [<< First] [< Prev] [Next >] [Last >>]

Print Reply
Subject:
From:
Haruna Darbo <[log in to unmask]>
Reply To:
The Gambia and related-issues mailing list <[log in to unmask]>
Date:
Mon, 19 Jan 2009 10:54:36 -0500
Content-Type:
multipart/alternative
Parts/Attachments:
text/plain (5 kB) , text/html (6 kB)

Translation to come later.
 
20 Janvier: Fête de l’Armée malienne 

 
C’est demain mardi que notre armée nationale fête ses quarante huit ans d’existence. Cet anniversaire survient dans un contexte où les forces armées et de sécurité sont sur le qui-vive pour rétablir et maintenir la sécurité dans le Septentrion du pays.

 
 Le 20 janvier fait partie des dates repères de notre pays. A cette date, voilà 48 ans, en fait l’armée malienne existait déjà mais ce jour vit le dernier soldat français quitter notre sol. Les troupes françaises étaient basées à Ségou, Gao, Tombouctou, Nioro, Kayes et Kati.
 
Ces péripéties sont familières au colonel Séga Sissoko, le directeur du Musée des armées. Après l’adoption de la constitution de la Communauté le 28 septembre 1958, raconte-t-il, les États africains qui avaient voté « oui » au référendum ont choisi d’être des Républiques rattachées à la France. Dans le souci d’éviter le morcellement ou la balkanisation, le Soudan (actuel Mali) et le Sénégal décident de s’unir au sein de la Fédération du Mali.

 
Le 20 juin 1959 l’Assemblée fédérale du Mali vote la loi d’indépendance. Mais cette aventure ne dure pas et la jeune fédération éclate dans la nuit du 18 au 19 août 1960.
 
Le premier président du Mali, Modibo Keïta, en visionnaire, pressent la fin prématurée de la fédération. Déjà le 15 février 1959, il a fait rapatrier le capitaine Pinana Drabo de Tananarive (Madagascar) et lui confie la mission de former l’Armée nationale du Mali.
Entre-temps, poursuit le colonel Séga Sissoko, le Congo qui vient d’accéder à la souveraineté nationale et internationale, connait des troubles. Patrice Lumumba, le président du Congo d’alors, sollicite l’assistance des Nations-Unies. Un bataillon de la Fédération du Mali est alors constitué et envoyé au Congo belge (actuelle RDC).
 
Ce bataillon dont la mission a pris fin le 2 novembre 1960, était commandé par le chef d’escadron Claude Mademba Sy, secondé par notre compatriote le capitaine Balla Koné.
Le 1er octobre 1960, l’armée malienne est créée et solennellement installée à travers un discours du chef d’État major le capitaine Sékou Traoré, raconte le directeur du Musée des armées.
Le 12 octobre de la même année, la population de Bamako assiste pour la première fois au défilé de son armée sous les ordres du capitaine Tiémoko Konaté.
 
Sur le plan organisationnel, rappelle Séga Sissoko, le seul bataillon est celui de Ségou et comprend des unités éparpillées sur l’ensemble du territoire.
Une note de service du chef d’État-major donne une nouvelle dimension au bataillon. Ensuite le détachement de commandement et de services de Bamako est créé, ainsi que la compagnie du génie à Ségou, la première compagnie saharienne motorisée de Gao, la compagnie saharienne motorisée de Kidal, le groupe nomade d’Arouane, le groupe nomade de Timetrine, la 1ère compagnie de reconnaissance de Nioro et la 2è compagnie de reconnaissance de Tessalit. A la date du 16 janvier 1961, l’armée du Mali totalise 1232 hommes.
 
Le chemin parcouru pour exaltant qu’il fut, ne suscite pas forcément des réactions positives aujourd’hui. Ainsi le colonel à la retraite Issa Ongoïba estime, en référence aux événements du nord, que le 20 janvier n’a plus son sens, car souligne-t-il "nous devons fêter une armée qui gagne pas une armée qui perd".
Le commandant à la retraite Tiémoko Konaté, aujourd’hui âgé de 90 ans, préfère mettre l’accent sur les progrès effectués par l’armée. Pour lui, la guerre entre les fils d’un même pays n’est pas aisée. Il salue l’avènement de la démocratie dans notre pays, qui de son point de vue, présente bien des similitudes avec le règlement militaire.
 
Le commandant Konaté incorporé le 1er novembre 1937 et démobilisé en 1973, explique ainsi que le règlement militaire n’est pas seulement fait de contraintes. Il garantit des droits et impose des devoirs. Tout comme la démocratie. Le vieil officier estime que les raisons des déboires d’une armée ne sont pas liées à la démocratie. « Elles sont à chercher ailleurs », dit-il.
La fête anniversaire de l’armée sera marquée demain par les traditionnelles prises d’armes dans toutes les garnisons du pays.
 
S. KONATE
Essor du 19 Janvier 2009
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
To unsubscribe/subscribe or view archives of postings, go to the Gambia-L Web interface
at: http://listserv.icors.org/archives/gambia-l.html

To Search in the Gambia-L archives, go to: http://listserv.icors.org/SCRIPTS/WA-ICORS.EXE?S1=gambia-l
To contact the List Management, please send an e-mail to:
[log in to unmask]
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤


ATOM RSS1 RSS2