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Wed, 22 Feb 2012 17:41:16 -0500
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Moustapha narrates the comedy of errors that is true democracy. He pillories the profusion of non-descript candidates, each declaring their candidatures in fleeting fanfare and pannafore. They latch onto the press who are only too eager to create substance from nothing as the candidates waft from religious leader to cult leader, all the while promising the sun and the moon to the itinerant voter.

I console our friend Moustapha that this is indeed Democracy at its best. No limit on political parties, all poilitical parties on a level playing field, any citizen who attains the constitutional age of voting can contest electoral office, equal access to national and private media, Freedom of expression and association for worship and industry, and yes even freedom to promise the sky and oceans even if they cannot deliver them. That is for the people to discern between the promises and the sober press to share the limitations of promises.

Moustapha goes on to counsel that the constitutional court ought to include in the candidate vetting process, a mechanism of psychological evaluation - these Malians are funny - to determine the alcrity and sobriety of candidates. That is undemocratic Moustapha. Crazy President must be recalled or impeached and assigned to Sanitaria (Santorum) but must not be barred from contesting elected office. I think Moustapha's ire should be directed at the voter who votes for a crazy like Yahya. Allez!! Haruna. I understand Diawara's anxieties. Democracy is more fun than a monarchy or dictatorship I declare. Organized chaos.

COurtesy: Afribone-CN / Moustapha Diawara.


Présidentielle : les “canbidats” et les “cantidats”                       				        
                                                    
                          
‘’Mali-Den’’, ‘’Faso-Den’’…la liste est longue .De ces appellations aussi insensées qu’intempestives de partis politiques, sans base politique, l’électeur malien n’y voit que du feu. On ne leur reconnaît, aucun programme politique, aucune activité militante durant tout le reste de l’année. Pourtant, ils veulent tous présenter un candidat à l’élection présidentielle. Comment freiner cette frénésie ?
C’est un rituel, ou presque : à chaque JT de l’ORTM, un élément est consacré à une déclaration de candidature à l’élection présidentielle. Des plus sérieux, cette affaire commence à tourner au ridicule. S’agit-il d’un phénomène de mode, à la malienne ? Ou d’une action de sabotage ?
La réponse est à coup sûr, dans la question. Après, le lion, la panthère, le bœuf, la lune et le soleil, les  ‘’cantidats’’ (les faux candidats) ne savent plus sous quel sigle, annoncer leur candidature.
Cependant, ils ne sont jamais à court d’idées pour présenter un programme. Car, la vie politique  est menacée par  la contrefaçon. Le marché politique est inondé de produits contrefaits. Et de candidats contrefaits…
Le discours de ces  ‘’cantidats’’ est  aussi contrefait. Il n’est pas le leur, ils l’ont chipé à ceux qui les ont précédés dans la déclaration de candidature.
Pour créer la différence, ils s’essayent dans la comédie, déballant leur logorrhée phraséologique en face de qui veut les entendre. « Quand je serais Président, je vais donner du travail à tous les Maliens », ou : « tous les Maliens mangeront trois fois dans la journée » déclarent-ils.
Il s’agit, pour la plupart, de ces candidats, dont la réputation ne dépasse même pas le bout de la rue de leur quartier. D’aucuns, peinent à se faire accompagner, ne serrait-ce que, par une poignée de militants. Du coup,la Maisondela Presse  est devenue leur point de chute favori. Ils se servent des journalistes pour se donner un relatif décor politique.
D’autres, ne se fatiguent pas du tout, à soigner leur image, le jour de leur déclaration de candidature. Au point de laisser apparaître, leur personnalité ‘’bizarre’’.
« La Cour Constitutionnelle, avant la validation des candidatures à la présidentielle, doit faire un test psychologique à tous ces candidats » ironise un jeune, juriste. Afin, dit-il, d’éviter  qu’on ne se retrouve avec des candidats ‘’toqués’’. Un autre s’insurge contre le nombre pléthorique des candidatures : « Quel bulletin pourra contenir les images de tous ces candidats ? »
Selon les observateurs de la scène politique, la multiplication des candidatures permet, aux intéressés, d’acquérir une certaine popularité auprès des décideurs. Ou, à tout le moins, un passeport diplomatique.
Moustapha Diawara
Canard Déchainé  du   22 février 2012



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