An Irony of sorts?

La-Guinea's Forrestiere region, Nzerekore precisely, is becoming a safe-haven for refugees from her southern border in North Ivory Coast. Men, women, and children, young and old, have fled Ivory Coast due to fear for their lives. Some 30 people have now been shot dead by Gbagbo's militias, as they peaceably marched to reclaim their television station and government offices.

If the neighboring frontline nations in the region had thought the Ivory Coast impasse was far-removed from their own peace and quiet, I encourage them to reflect some more. I urge them to take a more positive stand in this imbroglio as opposed to leaving it up to the UN, EU, USA, and the sober international opinion to respect the will of the people of Ivory Coast. Haruna.

Here is Lamine Camara of Guineeconakry info. 

GUINEE : Terre de paix pour les réfugiés ivoiriens
Ironie du sort ! La Côte d'ivoire qui avait cru donner une leçon de démocratie à la Guinée, est proche du chavirement aujourd'hui. Après la bonne et exemplaire image de ce pays de la star du football Didier Drogba; avec notamment, le face-à-face télévisé des deux candidats au second tour de l'élection présidentielle, GBAGBO-ADO, la Côte d'Ivoire depuis 72h, vit sous un ciel sinistre. Dans le sauve-qui-le-peut, certains se sont retrouvés dans les frontières de la Guinée. A Bossou, une localité dans la Guinée Forestière..

Selon le sous bureau du Haut commissariat des nations unies aux refugies (HCR) de N'Zérékoré, ils sont des dizaines de réfugiés ivoiriens, tout âge et tout sexe confondus, qui sont venus s'y installer. 

La plupart de ces réfugiés selon les mêmes sources, sont des activistes du président controversé et récusé par l'opinion internationale, Laurent Gbagbo. Donc, l'une des causes de leur départ, serait lié à des menaces de mort proférées à leur endroit par les pro-Ouattara. 

 Ce dernier, dont la légitimité est reconnue par l'opinion internationale, avait été proclamé par la CEI aux résultats provisoires, vainqueur de l'élection. Mais ‘'malheureusement'' pour lui, il serait victime d'un coup de force de la part de son challenger, le sortant, Laurent Gbagbo.

Jeudi dernier, suite aux affrontements entre forces loyalistes et manifestants pro-Ouattara, une trentaine de personnes auraient trouvé la mort, dont dix des forces de l'ordre. Hier  vendredi, les marches annoncées ont été pratiquement étouffées dans l'oeuf. Contrôler la Radio Télévision Ivoirienne et ainsi que, la primature, demeurent toujours cependant, des objectifs incontournables pour le camp Ouattara.

 Pour l'heure, l'opinion internationale continue à contraindre Gbagbo de capituler. Le président Français, Nicolas Sarkozy, a, à la sortie d'une conférence de presse à l'issue du conseil européen de Bruxelles, est allé jusqu'à lancer un ultimatum au président Gbagbo, de rendre le tablier et cela, avant la fin de la semaine : « Le président ivoirien Laurent Gbagbo doit quitter avant la fin de la semaine, un pouvoir qu'il «usurpe», s'il ne veut pas faire l'objet de sanctions européennes... Laurent Gbagbo et son épouse ont leur destin en main. Si le président sortant ivoirien, qui refuse le verdict des urnes, ne quitte pas son poste avant la fin de la semaine, ils seront inscrits immédiatement sur la liste des sanctions ».

 Attendons de voir, si ces menaces seront prises au sérieux par l'homme qui a dit : «Si Ouattara veut le fauteuil, il faudra d'abord me passer sur le corps ». 
Lamine Camara pour GuineeConakry.info



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