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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Date:
Thu, 2 Oct 2008 17:14:11 EDT
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2 octobre 1958: 
la Guinée indique la voie  aux autres colonies françaises par le « Non » du 
28  septembre   
    

La Guinée a accédé à son indépendance le 2 octobre 1958 à  la suite d'un 
référendum le 28 septembre 1958 qui rejetait la communauté  française proposée par 
le Général De Gaulle ouvrant ainsi la voie à la  Liberté aux autres colonies 
françaises.
Ce choix de la Guinée qui  intervient après une soixantaine d'années de 
colonisation a été qualifié  d'audacieux par les uns et responsable par les autres, 
par rapport au  contexte historique de l'époque.
Ce fut sous la conduite de Sékou  Touré, à travers le Parti Démocratique de 
Guinée (PDG), créé le 14 mai  1947. 
Le peuple de Guinée venait ainsi de briser le mythe qui  était à l'origine de 
la misère, de la dépersonnalisation et d'humiliation  qui l'empêchait dans 
son évolution.
   

La déclaration du Président Sékou Touré à l'époque, selon  laquelle «nous 
préférons la Liberté dans la pauvreté à l'opulence dans  l'esclavage» traduisait 
la maturité politique et idéologique des cadres  guinéens.
L'audace, la détermination et la qualité de la stratégie mise  en place par 
les pères fondateurs de l'Indépendance de la Guinée et autres  illustres 
devanciers ainsi que l'adhésion totale des masses au programme  de décolonisation du 
pays, ont mérité respect et reconnaissance.
Pour  l'histoire, le 28 septembre 1958, le peuple de Guinée relève le premier 
 défi en optant pour l'indépendance immédiate en votant «Non» par 1.121.492  
voix contre 56.955. 
Le 29 septembre, la France a pris acte du vote de la  Guinée seul pays a dire 
Non parmi toutes les colonies françaises et le 12  décembre 1958, elle est 
admise à l'organisation des Nations Unies (ONU)  comme 82ème pays membre.
Après donc l'accession de la Guinée à  l'Indépendance, la réaction du 
gouvernement français ne se fit pas  attendre. 
La France appliquera au nouvel Etat guinéen des mesures  de rétorsion à 
travers le départ massif de techniciens et fonctionnaires,  la suppression de 
crédits bancaires et le transfert accéléré de fonds vers  l'ancienne métropole; le 
gel de tous les avoirs guinéens domiciliés en  France, l'arrêt des travaux et 
équipement et l'encouragement des planteurs  français à aller s'investir en 
Côte d'Ivoire moyennant d'importants  crédits.
La France n'a jamais pardonné la Guinée pour avoir donné le  ton dans le 
régime colonial favorisant ainsi l'accession à l'Indépendance  par cascade de ses 
anciennes colonies d'Afrique.
Dès lors, le  gouvernement guinéen fraîchement mis en place a pris des 
mesures pour  accueillir outre des étudiants, des professeurs, des ingénieurs et des 
 médecins africains et européens qui contribueront à consolider les bases  du 
jeune Etat. 
Au vu de tous ces actes, les autorités de la première  République vont 
engager une rude bataille pour la consolidation des acquis  de l'indépendance 
nationale.
L'un des premiers actes posés par le  gouvernement a été la création le 1 er 
novembre 1958 de l'armée nationale  pour la défense de l'intégrité 
territoriale. 
Plusieurs autres actes suivront cette création dont entre  autres la Loi 
cadre de 1964.

Le 3 avril 1984, le peuple de Guinée apporte son soutien  à l'action de 
l'armée nationale qui venait d'opter pour une société  libérale et démocratique 
sous la conduite du Colonel Lansana  Conté.
L'adoption et la promulgation de Loi fondamentale et des lois  organiques ont 
permis la création d'un système politique multipartite, la  garantie de la 
liberté de presse, la mise en place d'institutions  républicaines à savoir: 
l'assemblée nationale, la Cour Suprême, le Conseil  National de la Communication 
(CNC) et le Conseil Economique et Social  (CES).
La paix et la sécurité si chères au Président de la République,  sont 
devenues de nos jours une des préoccupations essentielles des  populations guinéennes.
Les 50 ans de l'accession de la Guinée à  l'indépendance nationale ont permis 
aux citoyens de connaître les  bienfaits de la liberté et surtout d'affronter 
des obstacles auxquels le  Général Charles De Gaule avait noté le 25 août 
1958 dans son discours à  Conakry en disant que «la Guinée tirera les 
conséquences de son  choix». 
La célébration de la tète anniversaire des 50 ans de  l'accession de la 
Guinée à la souveraineté nationale, est placée sous le  signe de «bâtir ensemble la 
Guinée» en vue de favoriser un développement  socio&shy;-économique durable 
du  pays.



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