to apprehend Gbagbo and remove him from the state house of Ivory Coast. I
wish ECOWAS honoured me with the planning of this very easy surgical
operation. There will not be a single loss of life or injury. Word!!!
Haruna.
Autres Actus
La Cédéao deamande à l’ONU d’autoriser la force contre Gbagbo
Si le camp Gbagbo n’y croyait pas, il devrait peut-être changer d’opinion
: la menace du recours à la force par la Cedeao contre le régime du
président sortant se renforce chaque jour. Ce lundi, la Cedeao présidée par le
Nigeria demande à l’ONU d’approuver une telle éventualité.
Goodluck Jonathan passe à la vitesse supérieure. Et avec lui, toute la
Cedeao. Alors que le président ivoirien élu et reconnu par la communauté
internationale a demandé l’arrêt des exportations de café et de cacao en Côte d’
ivoire (la dernière ressource économique du régime de Laurent Gbagbo), le
Nigeria demande officiellement au Conseil de sécurité de l’ONU de voter
une résolution autorisant l’usage de la force pour déloger le président
ivoirien sortant.
C’est l’objet d’une lettre ouverte du ministre nigérian des Affaires
étrangères Odein Ajumogobia publiée ce lundi dans plusieurs journaux. « La
Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest [Cedeao, présidée par le
Nigeria, NDLR] réclame sans équivoque un soutien international via une
résolution spécifique du Conseil de sécurité des Nations unies pour valider l’
usage de la forcee, mais en dernier recours », écrit M. Ajumogbia.
Selon lui, la crise post-électorale ivoirienne peut déboucher « sur une
véritable guerre civile » et elle « a été précipitée par le seul Laurent
Gbagbo ». Autant dire que si l’ONU parvenait à voter une telle résolution,
malgré les divisions en son sein, ce serait un coup extrêmement dur porté
contre le régime du président sortant. Lequel a enregistré ces derniers temps
de nombreux échecs diplomatiques. (Avec AFP)
24/01/2011 à 11h:35 Par Jeune Afrique
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Côte d’Ivoire : le Nigeria veut une résolution de l’ONU autorisant la
force
Le Nigeria demande au Conseil de sécurité de l’ONU d’autoriser l’usage de
la force en Côte d’Ivoire pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir, déclare
le ministre des Affaires étrangères Odein Ajumogobia dans une lettre
ouverte publiée par plusieurs journaux lundi.
"La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) réclame
sans équivoque un soutien international via une résolution spécifique du
Conseil de sécurité des Nations unies pour valider l’usage de la force",
mais "en dernier recours", écrit M. Ajumogbia.
Selon lui, la grave crise actuelle "va forcément déboucher sur l’anarchie,
et le chaos, ou pire, une véritable guerre civile". Elle "a été précipitée
par le seul Laurent Gbagbo", le président sortant ivoirien qui refuse de
céder sa place à Alassane Ouattara, ajoute le chef de la diplomatie
nigériane.
M. Ouattara est reconnu comme président élu de Côte d’Ivoire par la
majeure partie de la communauté internationale après l’élection de novembre
dernier.
Le président nigérian Goodluck Jonathan, actuellement à la tête de la
Cédéao, laquelle a déjà menacé M. Gbagbo de l’usage de la force.
"Il faut que Gbagbo comprenne qu’il y a une perspective très réelle qu’
une force militaire massive lui tombe dessus et sur ses cohortes". "C’est
seulement à ce moment qu’il prendra sérieusement en considération les
exigences de son départ", ajoute M. Ajumogbia.
D’après le ministre nigérian cependant, "l’utilisation de la force
légitime" ne doit pas forcément signifier une intervention terrestre et pourrait
inclure un blocus maritime pour imposer des sanctions.
La force de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci) comprend 9.500 hommes, des
effectifs que le Conseil de sécurité a décidé la semaine dernière d’augmenter
de 2.000 hommes.
"Le mandat de l’Onuci, cependant, est devenu tout à fait inadapté pour
garantir la paix et la sécurité dans le pays", selon lui.
Interrogé à ce sujet par l’AFP, le ministre nigérian a précisé : "ce que
je veux dire c’est que le recours de la force par la Cédéao en Côte d’
Ivoire doit se faire sous l’égide des Nations unies et sans une resolution du
Conseil de sécurite de l’ONU, un recours à la force de la Cédéao ne serait
pas légitime".
LAGOS (AFP) - lundi 24 janvier 2011 - 13h17
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