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Haruna Darbo <[log in to unmask]>
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Date:
Sat, 27 Sep 2008 15:11:07 EDT
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multipart/alternative
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Courtesy Sud-Quotidien. Haruna.
 
POUR L’INDEPENDANCE DE LA JUSTICE Les magistrats « s’affranchissent » du 
droit de  réserve  
par _Ibrahima Lissa FAYE_ (http://www.sudonline.sn/spip.php?auteur5)  |  SUD 
QUOTIDIEN , samedi 27 septembre 2008 | 183 Lectures 
L’indépendance de la magistrature a été le maître mot de la  conférence de 
presse de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums). Les juges qui  ont décidé 
désormais de briser le silence pour prendre position sur tous les  faits et 
événements relatifs à leur profession ont évoqué hier, vendredi 26  septembre la 
confusion est entretenue sur le fonctionnement de la justice et  surtout les 
conséquences d’une justice partiale. 
 
 

Le bureau relooké de l’Union des magistrats du  Sénégal (Ums) a fait à la 
presse hier, vendredi 26 septembre pour rappeler les  principes qui fondent ses 
actions mais aussi l’essence de leurs statuts qui est  surtout basés sur l’
indépendance de la Justice.


 
Ces hommes en robe rouge et noire ont décidé de rompre maintenant  le silence 
parce qu’ils ont estimé que « toute organisation ou structure  qui prétend 
jouer un rôle fondamental dans la société doit se prononcer ne  serait ce que 
pour rappeler les principes qui la gouvernent ou la  régissent ». C’est ainsi 
que son président, Abdoulaye Ba a fait savoir que  « la Magistrature ne saurait 
échapper à cette règle en continuant à se  taire alors que son indépendance 
est mise en doute ». 
Le président du tribunal régional de Louga de s’interroger :  « devons nous 
alors nous laisser ligoter par l’obligation de réserve pour  continuer à garder 
le silence au moment où la confusion est entretenue sur le  fonctionnement de 
la justice, considérée à tort comme inféodée au pouvoir  politique ? » 
Le successeur de Aliou Niane à la tête de cette structure de  signaler avec 
insistance que « l’Ums s’attache à l’indépendance de la  justice qu’elle doit 
défendre et illustrer en toute circonstance ».  Abdoulaye Ba a martelé que l’
association « sera derrière chaque magistrat  qui parce que faisant simplement 
son travail, serait victime de menaces,  d’intimidation ou de pressions de 
tous bords pour le défendre jusqu’au  bout ». 
Mais, a-t-il ajouté, « l’Ums se désolidarisera de tout  magistrat qui aura 
délibérément et de mauvaise foi violé son serment se mettant  ainsi dans une 
position inconfortable ». Pour le nouveau président,  « il y va de la crédibilité 
de notre association, qui est déterminée à  œuvrer pour une magistrature 
irréprochable et au dessus de tout  soupçon ». 
Abdoulaye Ba est convaincu que « l’indépendance du Pouvoir  judiciaire ne 
constitue pas une condition suffisante pour assurer une bon 
ne justice ». Les magistrats doivent aussi dans leur  comportement de tous 
les jours faire, selon lui, preuve de dignité et d’honneur,  d’intégrité et de 
probité, de sérénité et de pondération respectant ainsi en  toute circonstance 
leur serment. Il a rappelé que les magistrats du parquet,  c’est à dire les 
procureurs et substituts sont placés sous la direction et le  contrôle de leurs 
chefs hiérarchiques et sous l’autorité du Garde des sceaux.  « Il peuvent 
ainsi être affectés sans avancement par l’autorité de  nomination d’une 
juridiction à une autre, s’ils en font la demande ou  d’office. 
Ils peuvent recevoir des instructions écrites de leurs supérieurs  
hiérarchiques qu’ils sont obligés d’exécuter, si elles sont conformes à la  loi », a 
expliqué le président de l’Ums. Il en a déduit que  « l’indépendance du Pouvoir 
judiciaire même si elle est  constitutionnellement consacrée se heurte dans 
le même temps à des dispositions  légales qui peuvent atténuer son effectivité 
». Et de se questionner :  « y a-t-il lieu de franchir ces barrières légales 
par des réformes de  nature à rendre la magistrature dans sa globalité 
totalement indépendante sans  tomber dans ce que certains appellent la République des 
juges ? » 
Le président du tribunal de Louga a, par ailleurs, interpellé les  
justiciables sur leur responsabilité face à l’indépendance de la justice. Pour  lui, « 
celle-ci n’est pas un luxe pour les magistrats mais une garantie  pour chaque 
citoyen, justiciable en puissance de la protection de ses droits  fondamentaux 
». 
Le manque d’indépendance par contre « crée l’opacité dans le  traitement des 
affaires, décourage les citoyens, fait naître en eux une flamme  de 
rébellion, renforce les disparités en même temps qu’il mine les valeurs  démocratiques 
et favorise la perte de confiance », a-t-il expliqué. 





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