The ceremony, presided over by Chancellor and Professor Diabate, took place in Yamoussoukro, at the Houphet Boigny FOundation's Amphitheatre. President Alpha Conde took advantage of the occasion to ask for forgiveness from La-Guineans who suffered enormously during the CI conflict. Some 60 Guineans perished and President Conde' was pre-occupied with putting a tattered state together into a wholesome nation. He still had the presence of mind to ask for forgiveness in any shortcoming.

Here is Serge Lamah of Guineenews.



Le monde : Investiture d'Alassane Ouattara Yamoussoukro : Alpha Condé demande pardon à la communauté guinéenne		
	
			
			posté le 21 mai  à 12h28 | mis à jour le 21 mai  à 12h30

		

	
			
			
La cérémonie d'investiture du cinquième président de la Côte d'Ivoire annoncée à grande pompe a eu lieu ce samedi 21 mai 2011 dans l'enceinte de l'amphithéâtre de la fondation Félix Houphouet Boigny de Yamoussoukro, a constaté Guinéenews©. L’investiture a eu lieu en présence d'un parterre de personnalités et des chefs d'État de pays frères et amis au nombre desquels le président guinéen, Alpha Condé. Celui-ci a rallié la capitale politique ivoirienne hier en début de soirée, avant de poser ses valises à l'hôtel président, un somptueux réceptif hôtelier cinq étoiles.

Ce matin, avant la cérémonie officielle d'investiture de son homologue ivoirien, le président guinéen Alpha Condé a eu une rencontre avec la communauté guinéenne dans l'enceinte du trésor public de la cité abritant le célèbre lac aux crocodiles.
 
C'est à madame Diaby, née Makhissa, qu'est revenue la "lourde" charge de prononcer le discours de bienvenue à l'ex-pensionnaire de la prison de Coronthie. Après elle, se sont succédé au pupitre, Sékou Condé, le fédéral RPG Côte d'Ivoire, et en lieu et place d'El hadj Sékou Kaba, le président de la société civile des Guinéens résidant en Côte d'Ivoire, qui se bat pour ses compatriotes au pays de Didier Drogba, c'est finalement un 'porte-parole' quasiment méconnu des Guinéens, qui a parlé au nom de la communauté.

Avant qu'il ne prenne la parole devant ses compatriotes, le président guinéen a demandé à l'assistance de tenir une minute de silence en la mémoire des victimes guinéennes de la crise postélectorale ivoirienne. Si l'on s'en tient aux chiffres des organisations des droits de l'Homme ivoirien, celle-ci aurait faite trois mille morts, dont un peu plus de soixante-cinq côté guinéen, si l'on s'en tient cette fois aux données collectées par le bureau de la coordination de la société civile des guinéens résidant en Côte d'Ivoire.

Puis, comme s'il avait reçu des échos selon lequels ses hôtes guinéens voulaient lui manifester leur colère face à l'inertie du régime de Conakry dans la gestion de la crise ivoirienne, Alpha Condé a dans son speech demandé « pardon » aux Guinéens de Côte d'Ivoire qui ont souffert des affres de la crise ivoirienne. 

« Je vous demande pardon, car vous savez que j'ai hérité d'un État et non d'une nation.. », a dit le président Alpha Condé.

Après cette rencontre, il a rejoint ses pairs à la fondation Félix Houphouët Boigny pour la cérémonie d'investiture du premier et unique premier ministre du père fondateur de la Côte d'Ivoire moderne, Félix Houphouet Boigny.

A la fin de la cérémonie à laquelle le successeur de Laurent Gbagbo a été investi dans ses attributs de président de la République par le professeur Henriette Dagri Diabaté, fraîchement nommée grande chancelière, les chefs d'État et personnalités ont été conviés à un déjeuner.

C'est en début de soirée que le président guinéen et sa délégation ont quitté la capitale politique ivoirienne avant de s'en voler pour Conakry, la capitale guinéenne où dès midi, certains membres du gouvernement rôdaient aux alentours de l'aéroport international Gbessia Conakry dans l'attente du chef de l'exécutif guinéen.

Outre le numéro un guinéen, étaient présents à cette investiture, les trois ténors de la classe politique guinéenne : Cellou Dallein Diallo, Sydia Touré et Lansana Kouyaté.
 
Alassane Ouattara, 69 ans, a été investi six mois après l élection présidentielle du 28 novembre, perdue par son rival le sortant Laurent Gbagbo qui a refusé de quitter le pouvoir et plongé le pays dans une grave crise et des violences.

 Dépêche de  Serge D. Lamah, depuis Gognoa, Côte d’Ivoire pour Guinéenews© ;



 




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